Les deux Corées se retrouvent pour des entretiens à haut niveau

Les deux Corées se sont retrouvées le 11 décembre pour des entretiens à haut niveau qui devraient voir chaque partie tenter d'arracher à l'autre des concessions sur des dossiers transfrontaliers représentant un enjeu pour chacun des chefs d'État.

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Kim Ki-Woong (droite), haut responsable du ministère sud-coréen de l'Unification, serre la main de son homologue nord-coréen, lors d'une rencontre à Panmunjom, le 26 novembre.

Le dialogue se tient au niveau des ministres adjoints dans la zone industrielle intercoréenne de Kaesong, située en RPD de Corée tout près de la frontière.

Le principe en avait été décidé fin août dans le cadre d'un accord de compromis conclu pour désamorcer des tensions qui menaçaient de dégénérer en conflit.

Le dernier rendez-vous de ce type, consacré à toute une série de sujets intercoréens, avait eu lieu il y a près de deux ans.

"Cette fois-ci, le résultat pourrait avoir un impact important sur la voie empruntée l'année prochaine par les relations intercoréennes", a commenté Cheong Seong-Chang, analyste à l'Institut Sejong de Séoul.

Toute prise de contact entre les deux États rivaux est considérée comme un signe positif mais au vu des précédents, les analystes se gardent d'un excès d'optimisme quant à l'issue de ces pourparlers.

Photo non datée fournie par l'agence officielle nord-coréenne le 19 novembre du leader Kim Jong-Un (centre) visitant un centre d'élevage de poissons sur le fleuve Taedong, à Pyongyang

La délégation sud-coréenne est conduite par Hwang Boo-Gi, chef adjoint du ministère de l'Unification, qui s'occupe des affaires intercoréennes. Côté nord-coréen, c'est Jon Jong-Su, directeur adjoint de la Commission pour la réunification pacifique de la Corée qui est aux manettes.

"Nous avons plein de choses à discuter. Nous ferons de notre mieux pour les résoudre une à une", a déclaré M. Hwang avant son départ de Séoul.

Pas les mêmes priorités

Le problème le plus délicat est celui du programme d'armements nucléaires de Pyongyang.

Séoul peut très bien évoquer ce sujet mais les spécialistes pensent que les deux parties vont s'en tenir à des objectifs plus accessibles.

"La dénucléarisation du Nord doit être perçue comme le but ultime du dialogue intercoréen, pas comme un préalable", dit Kim Keun-Shik, professeur à l'Université des études nord-coréennes de Séoul.

Des familles nord et sud-coréennes, séparées par la guerre de Corée, se disent à nouvel au revoir, après une réunion au Mont Kumgang, le 22 octobre en Corée du Nord.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un vient d'affirmer que son pays était doté de la bombe à hydrogène, des propos qui ont été accueillis avec le plus grand scepticisme par Washington comme par Séoul.

Le menu des discussions de Kaesong n'a pas été préétabli mais chaque partie a des objectifs clairs même si elles ne sont pas forcément sur la même longueur d'ondes.

AFP/VNA/CVN

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