Les chefs de la diplomatie russe et américaine vont discuter de la Syrie à New York

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain Mike Pompeo vont se rencontrer pour discuter de la situation à Idleb, en Syrie, a déclaré mercredi 5 septembre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov.

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Une photo-montage montrant le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (gauche) et le secrétaire d'État américain Mike Pompeo.
Photo: AFP/VNA/CVN

La Syrie sera l'un des principaux sujets de cette rencontre en marge de la 73e session de l'Assemblée générale des Nations unies, qui doit s'ouvrir le 18 septembre à New York, a indiqué M. Ryabkov. Il a déclaré que l'existence d'une enclave dominée par les terroristes dans la province d'Idleb, dans le Nord-Ouest de la Syrie, continuerait à créer de nouvelles menaces, y compris des menaces liées aux armes chimiques.

Les pays occidentaux comprennent tout à fait qu'il est impossible d'espérer un règlement de la crise syrienne tant qu'Idleb n'aura pas été reprise aux terroristes, a-t-il ajouté.

Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré mercredi 5 septembre que la situation à Idleb était pour la Russie un important sujet de préoccupation, et que la partie russe allait maintenir ses contacts à tous les niveaux avec ses homologues étrangers.

Idleb, une province contrôlée par des "groupes ultra-radicaux", selon la terminologie de Moscou, compte environ 2,5 millions d'habitants, et revêt une importance stratégique en raison de sa frontière avec la Turquie. Elle est également proche de la province côtière de Lattaquié, une province dont est originaire la famille du président Bachar al-Assad, et qui héberge en outre la base aérienne de Hmeymim, opérée par la Russie. L'armée gouvernementale syrienne rassemble depuis plusieurs semaines des troupes et du matériel autour de la province d'Idleb.

M. Pompeo a déclaré mardi 4 septembre à la presse que les États-Unis partageaient les inquiétudes de la Russie quant à la menace que représente Idleb. "Nous sommes absolument d'accord avec eux sur le fait que c'est un lieu de rassemblement des terroristes, et que ceux-ci doivent être éliminés pour éviter qu'ils n'exportent la terreur à travers le monde", a-t-il déclaré.

Mais Washington craint cependant qu'une attaque directe contre les terroristes de la province ne mette en danger la vie des civils et n'entraîne une crise humanitaire, a-t-il affirmé.

Quatre avions de combat russes partis de la base aérienne de Hmeymim ont bombardé mardi 4 septembre des positions du Front al-Nosra à Idleb, détruisant un atelier de fabrication de drones, un entrepôt d'explosifs pour drones, et un entrepôt de systèmes de défense antiaériens portatifs.

La Russie organise du 1er au 8 septembre des exercices militaires de grande envergure en mer Méditerranée, dans lesquels elle a déployé plus de 25 navires de guerre et 30 avions de combat.

Xinhua/VNA/CVN

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