Les agissements chinois en Mer Orientale contreviennent au droit international

Suite à l'annonce par la Chine de la création des soi-disant arrondissements dans la "ville de Sansha", Xisha sur l'archipel vietnamien de Hoàng Sa et Nansha sur l'archipel vietnamien de Truong Sa, en Mer Orientale, des experts internationaux ont condamné cette décision, disant qu'elle enfreint le droit international.

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L'expert russe Grigory Loksin.

Mercredi 21 avril, le journal indien The Economic Times a déclaré que les actions de la Chine ignoraient les allégations des autres parties concernées dans la région et constituaient une violation de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982 ainsi que les principes du droit international.

L'article souligne que chaque pays doit respecter le droit international et la liberté maritime et aérienne en Mer Orientale.

Le même jour, Channel News Asia a cité l'expert Bill Hayton du groupe de réflexion britannique Chatham House disant que la Chine avait ratifié la CNUDM de 1982. Pourtant, la Chine semble aller à l'encontre de la CNUDM en affirmant sa souveraineté dans des endroits éloignés.

De son côté, l'Asia Times estime que Pékin est allé trop loin.

D'après Grigori Loksin, expert du Centre de recherche sur le Vietnam et l’ASEAN, de l'Institut d'Extrême-Orient de l'Académie des sciences de Russie, la Chine a violé la Charte de l’ONU et attise les tensions dans la région. Le Vietnam en revanche s'applique en permanence à défendre ses intérêts légitimes de manière pacifique et responsable pour maintenir la stabilité en Mer Orientale, poursuit-il.

En tant que président de l'ASEAN en 2020, le Vietnam encourage les États membres de l'association à s'unir et à donner des points de vue communs sur les actes violant le droit international de la Chine.

"Le Vietnam, dans son rôle de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, fait tout son possible pour clarifier sa position et gagner le soutien de la communauté internationale", a-t-il déclaré.

"Le pays souhaite poursuivre une politique ouverte et multilatérale, qui a contribué à accroître son prestige sur la scène internationale".

Le 19 avril, la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang, a déclaré à plusieurs reprises que le Vietnam avait suffisamment de preuves historiques et de fondements juridiques pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly).

Elle a réitéré la forte opposition du Vietnam à la création de la soi-disant "ville de Sansha" et des actes connexes, car ils violent gravement la souveraineté du pays, sont invalides, ne sont pas reconnus, ne sont pas favorables à l'amitié entre les nations et compliquent encore la situation en Mer Orientale, dans la région et le monde.

"Le Vietnam exige que la Chine respecte sa souveraineté, annule ses décisions injustifiées et ne commette pas d'actes similaires à l'avenir", a-t-elle déclaré.

VNA/CVN

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