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| L’érythrine. |
Ce buisson pousse dans les forêts de feuillus d’Inde. On le cultive pour servir de support aux poivriers. C’est une espèce de buisson à feuilles caduques, à folioles triangulaires, à tige épineuse et à fleurs rouges semblables à celle du foie, à graines réniformes, brunes.
Parties utilisées : écorce et feuilles.
Constituants connus : acides, alkyles, phytostérols et alcaloïdes isoquinoléiques (érysotrine, érythratine, etc.)
Effets et usages médicinaux : en médecine ayurvédique, l’érythrine soigne les inflammations, les règles douloureuses et les troubles alimentaires et digestifs, notamment l’anorexie, les flatulences, les coliques et les vers. L’écorce est prescrite contre les affections cutanées, la fièvre et la lèpre. Traditionnellement, on applique une pâte à base de feuilles sur les blessures. Au Vietnam, les feuilles sont employées comme sédatifs dans le traitement de l’insomnie et l’anxiété. La dose journalière est de 8-16g de feuilles sèches sous forme de décoction ou d’extrait fluide. Elles sont souvent associées à d’autres comme la passiflore, le mûrier blanc. Les feuilles fraîches filées en application locale sont efficaces contre les hémorroïdes, le prolapsus de l’utérus. Pour les plaies et l’ulcère phagédénique, on les utilise sons forme de poudre. L’écorce de tronc est utile pour les rhumatismes à la dose de 5-10g par jour sous forme de décoction, extrait, teinture.
Dr Doàn Van Tân/CVN