Le virus s'étend inexorablement sur le continent américain, inquiétudes ailleurs

Le coronavirus s'étend inexorablement sur le continent américain où les nouveaux cas de contamination se multiplient, mais ni l'Asie, ni l'Europe ne semblent sorties d'affaire, avec de nouveaux signes d'inquiétude comme au Japon où la capitale est en alerte maximum.

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Les quelque 10 millions d'habitants de Tokyo ont été invités à rester chez eux jeudi 23 juillet, premier jour d'un long week-end férié au Japon.

Cette poussée survient alors que le Japon s'apprête à marquer jeudi 23 juillet le début du compte à rebours d'un an avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, reportés à 2021 en raison de la pandémie.

L'Australie, qui avait jusqu'à présent réussi à contenir l'épidémie, a enregistré mercredi 22 juillet un nombre record de contaminations en 24 heures, et l'Inde s'est résignée à ordonner au Cachemire un confinement strict pendant au moins une semaine face à la résurgence du virus. Les autorités indiennes ont également décidé d'annuler le pèlerinage hindou annuel de l'Amarnath, une première en plus d'un siècle.

En Europe, la Belgique, où le taux de mortalité est particulièrement élevé, s'inquiète de la hausse significative des contaminations. Le pays doit "agir vite", a averti mercredi 22 juillet le Centre national de crise, à la veille de l'annonce probable de nouvelles mesures restrictives.

Masqués les vacanciers se préparent à s'installer sur la plage à Malaga, le 22 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Mais c'est sur le continent américain, particulièrement au Sud, que la situation reste la plus préoccupante. Le seuil des quatre millions de cas de contamination a été franchi en Amérique latine et aux Caraïbes où, à lui seul, le Brésil compte désormais plus de 2,2 millions de cas. Plus grave, le géant sud-américain a enregistré mercredi 22 juillet un explosion de nouvelles contaminations avec près de 68.000 cas en 24 heures.

De plus, les chiffres officiels brésiliens sont considérés comme largement inférieurs à la réalité par la communauté scientifique, en raison de l'absence de tests de masse dans ce pays dont le président, Jair Bolsonaro, a lui aussi été contaminé, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement.

À la hausse

Au Nord, les États-Unis ont de nouveau enregistré mercredi 22 juillet, pour la neuvième journée consécutive, plus de 60.000 nouveaux cas de contamination en 24 heures.

De loin le pays le plus touché au monde en valeur absolue, les États-Unis, après avoir connu une amélioration vers la fin du printemps, voient depuis plusieurs semaines l'épidémie repartir à la hausse, notamment dans le sud et l'ouest du pays.

À Washington, les autorités ont durci mercredi 22 juillet les règles sur le port du masque et ordonné à tous les résidents de se couvrir le visage dès qu'ils quittent leur domicile.

"Vous devriez porter un masque car vous ne savez pas si vous pourrez maintenir la distanciation physique", a préconisé la maire démocrate Muriel Bowser.


AFP/VNA/CVN

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