Le Vietnam, pays d’adoption d’un étudiant palestinien

Saleem Hammad est l’un des premiers Palestiniens à poursuivre ses études au Vietnam. Arrivé en novembre 2011, il connaît désormais les ruelles du Vieux quartier de Hanoi comme sa poche.

Saleem Hammad termine actuellement sa 3e année au Département de vietnamologie de l’Université de Hanoi.

En 2011, à la sortie du lycée, Saleem Hammad a réussi l’examen d’entrée d’une école d’ingénieur en mécanique ainsi que d’un institut de police. Il a choisi la deuxième filière. Sa famille n’avait pas les moyens de payer l’écolage du premier établissement. Il a donc renoncé à son rêve de devenir ingénieur.

À l’Institut de police, Saleem Hammad était excellent et a obtenu une bourse pour étudier au Vietnam. Il était heureux et fier, mais ne cache pas qu’au début, il se faisait un peu de souci. «Je ne connaissais rien du pays. Je ne savais même pas où le Vietnam se trouvait. Quand un ami m’a parlé du président Hô Chi Minh et du général Vo Nguyên Giap, cela m’a interpellé et m’a poussé à m’expatrier au Vietnam».

Saleem Hammad termine actuellement sa 3e année au Département de vietnamologie de l’Université de Hanoi. Il est l’un des premiers Palestiniens à faire des études au Vietnam.

Aujourd’hui, il parle couramment vietnamien. Il peut interpréter aisément des chants traditionnels ainsi que des airs populaires auprès des jeunes. Saleem est très connu et apprécié des professeurs et de ses camarades du département. Il a été chef de classe pendant deux ans et participait régulièrement aux activités sociales. Avenant, Saleem Hammad a présenté plusieurs activités culturelles du Département et de l’université.

Le vietnamien, pas si dur à apprendre

Saleem Hammad est un manequin indépendant.

Durant les trois années qu’il a passées au Vietnam, il a fait de petits boulots. Pour gagner de l’argent, mais aussi pour pratiquer son vietnamien. Il enseigne l’anglais, est présentateur à la Télévision du Vietnam, acteur et aussi mannequin indépendant.

«Apprendre le vietnamien n’est pas si difficile si l’on s’intéresse à la culture du pays, décrit Saleem Hammad. Je parle trois langues et je trouve que le vietnamien est la plus facile. La prononciation n’est certes pas aisée, mais la grammaire est très facile».

Balade dans le Vieux quartier

Comme les jeunes de Hanoi, Saleem aime se promener dans le Vieux quartier, déguster du thé au citron près de la cathédrale ou boire un verre dans les échoppes installées sur les trottoirs. Il connaît désormais par cœur les ruelles du vieux quartier de Hanoi. La vie des grands hommes du Vietnam n’a plus non plus de secret pour lui.

Un souvenir qui l’a marqué au Vietnam : lorsqu’il a perdu son portefeuille dans la rue de Xuân Diêu. «J’étais très inquiet. Une famille pauvre vivant près du fleuve Rouge a réussi à trouver mon numéro et m’a appelé pour me dire qu’elle avait trouvé mon portefeuille. Il ne manquait rien», a raconté le jeune palestinien.

Ces bonnes expériences n’ont fait que renforcer l’attachement de Saleem envers le Vietnam. Il a d’ailleurs eu l’occasion de visiter de nombreux endroits dans le pays et de participer à plusieurs fêtes traditionnelles. Toutes ces visites l’ont aidé à en savoir davantage sur son pays d’adoption. Saleem terminera ses études dans un an. Il rentrera en Palestine, mais restera très attaché au Vietnam.

Tùng Chi/CVN

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