Le traitement des eaux usées en baie d'Ha Long intéresse les experts

Des centaines de bateaux touristiques fonctionnent jour et nuit dans la baie d'Ha Long. L’année dernière, ils étaient au nombre de 500. Ces bateaux et leurs occupants rejettent une importante quantité d’eaux usées dans la baie. Les autorités de la province de Quang Ninh ont fait appel à des experts étrangers afin de trouver une solution optimale pour le traitement de ces eaux.

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Des centaines de bateaux touristiques fonctionnent jour et nuit dans la baie d'Ha Long.

Un colloque destiné à présenter des solutions technologiques pour le traitement des eaux usées dues aux bateaux et aux activités touristiques dans la baie d'Ha Long et l’archipel de Cat Bà a eu lieu le 5 avril à Ha Long. Il était placé sous les auspices de l’Agence américaine pour le développement international et de l’Union internationale pour la préservation de la nature. Plusieurs solutions ont été proposées.

Vu Tiên Anh, directeur de la société TA, qui est spécialisée dans le traitement de l’eau, a suggéré d’utiliser une biotechnologie et des membranes de filtrage.

"Cette solution technologique est tout à fait adaptée à la baie d'Ha Long, tout comme à l’archipel de Cat Bà, dans la mesure où elle ne nécessite pas d’électricité, qui fait d’ailleurs défaut dans ces zones. L’électricité produite par les générateurs ne permet pas d’utiliser les technologies traditionnelles, car si le courant n’est pas stable, les eaux ne seront pas traitées correctement", a-t-il fait valoir.

L’Institut d’études sur la construction navale de Nha Trang a quant à lui présenté un dispositif permettant de traiter entre 300 et 360 litres d’eaux usées par jour. Ce dispositif pourrait être installé sur les bateaux touristiques de 50 passagers et dans les sites d’aquaculture côtière.

Des experts chinois ont de leur côté proposé une technologie susceptible de traiter les eaux usées et de les réutiliser, tandis que des Japonais ont assuré pouvoir traiter les eaux usées à la source…

Mais selon Jake Brunner, le représentant en chef par intérim de l’Union internationale pour la préservation de la nature au Vietnam, les solutions technologiques et financières ne constituent qu’une partie de la réponse adéquate au problème de la pollution. L’important restant la volonté et l’action des autorités locales.

Par autorités locales, il entendait celles de la province de Quang Ninh qui abrite la baie d'Ha Long et celles de la ville de Hai Phong qui gère l’archipel de Cat Bà. Il faut savoir que les deux zones maritimes partagent le même écosystème. Rappelons enfin que sur la base des recommandations faites par les experts étrangers auxquels il a fait appel, le comité populaire de la province de Quang Ninh a demandé à tous ses ports de fournir aux bateaux touristiques les services de récolte et de traitement des eaux usées. S’ils ne sont pas en mesure de les fournir, les propriétaires de ses ports se verront obligés de signer des contrats avec des individus et des organisations qui en sont capables.


VOV/VNA/CVN

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