Le tourisme vietnamien cherche un nouveau souffle

Pour attirer les touristes, la mise en place de marques touristiques typiques est devenue incontournable. Mais aujourd’hui encore, aucune réponse adéquate n’a pu être trouvée, inquiétant dès lors tous les professionnels du secteur.

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Sa Pa, une destination de choix pour les touristes étrangers.
Photo : Thanh Hà/VNA/CVN

Selon Cao Chi Dung, président de l’Association du voyage de Dà Nang (Centre), pour créer des propres marques touristiques, on doit tout d’abord déterminer quelles sont les valeurs essentielles du tourisme vietnamien, et il faut choisir des produits touristiques pour les développer à long terme.

Pour se faire, il faut se fonder sur les ressources, y compris celles humaines, les infrastructures, la capacité à fournir les servies ou encore les cibles potentielles. «Quatre produits principaux sont rationnels pour le plan de développement du tourisme vietnamien d’ici 2015, avec une vision pour 2030», a précisé Cao Chi Dung.

Réalisations et limites

L’offre touristique est en train de se former de manière progressive, mais surtout de façon plus nette et distinctive entre chaque région. Pour illustrer, des circuits remarquables tels que la route des patrimoines, la route verte de Tây Nguyên ou encore des circuits d’écotourisme ont été développés. Des régions sont devenues d’elles-mêmes des sites symboliques, comme Ha Long (Nord), Dà Nang, Nha Trang (Centre) ou Phu Quôc (Sud).

Il existe cependant des limites. La gestion est loin d’être satisfaisante, et les orientations prises restent faibles, découlant de décisions parfois peu rigoureuses. Il faut également souligner le copiage intempestif entre les compagnies, et la pauvreté dans la conception des offres.

De plus, Nguyên Ngoc Bich, directeur du voyagiste Mekong Rustic, a noté un manque de coopération à long terme entre les agences de voyages et les fournisseurs régionaux dans l’élaboration de ces offres. Conséquence : ces dernières sont fades et peu attirantes.

Des partages de Vietravel

Le tourisme urbain est une cible à haut potentiel pour les prochaines années.
Photo : VNA/CVN

«Les marques touristiques vietnamiennes s’attachent principalement aux îles, aux mers, à la culture et à l’écologie. Mais dans le plan de développement d’ici 2015, vision pour 2030, on développera une autre forme supplémentaire : le tourisme urbain», fait savoir Trân Thi Viêt Huong, directrice marketing du voyagiste Vietravel.

Cette compagnie pense aussi que l'exploitation des points forts du pays pour développer le tourisme est bien, mais pas suffisant. Il faudrait également à la fois conserver les ressources naturelles et renforcer des services touristiques. De plus, l’élaboration des produits devrait être adaptée aux caractéristiques de chaque région.

«Étant donné que la cuisine vietnamienne, un trait culturel tout à fait typique du pays, est variée selon les régions, elle est devenue un atout des plus considérables dans le développement du tourisme. Et, cet élément est en train d’être bien exploité par notre compagnie», ajoute Viêt Huong.

Pour information, le voyagiste se penche sur l’exploitation du voyage de loisirs et du shopping traditionnel. Il investit également dans les vols charters. En effet, les lignes intérieures telles que Cân Tho - Dà Lat, Cân Tho - Nha Trang, ou encore celles extérieures entre Hô Chi Minh-Ville, Dà Nang, Huê vers le Japon ou la Thaïlande intéressent les clients, et contribuent à la promotion touristique de plusieurs régions.


Huy Hoàng/CVN

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