Le Taj Mahal rouvre aux visiteurs en Inde, où les cas de COVID-19 diminuent

Le Taj Mahal, symbole universel de l'amour éternel, a rouvert ses portes aux visiteurs en Inde mercredi 16 juin à la faveur de la baisse des cas de COVID-19, après une fermeture de deux mois imposée au plus fort de la deuxième vague épidémique.

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Un groupe de touristes prend des photos devant le Taj Mahal au premier jour de sa réouverture à Agra en Inde le 16 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

À Agra, dans l'État de l'Uttar Pradesh, où se dresse le majestueux mausolée de marbre blanc, certains guides touristiques et commerçants se voulaient optimistes à l'heure de sa réouverture. En ce premier jour de reprise, les touristes étaient cependant encore peu nombreux, d'autant que les autorités ont fixé à 650 le nombre d'entrées autorisées chaque jour.

En temps normal, les foules se pressent pour admirer le Taj Mahal, bâti entre 1631 et 1648, à l'initiative de l'empereur moghol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de son épouse favorite décédée. Le monument funéraire avait été fermé à la mi-avril durant la deuxième vague de coronavirus qui a violemment frappé le pays jusqu'au pic du mois de mai.

Principale attraction touristique du pays, ce chef-d’œuvre architectural de l'art indo-islamique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Des mesures sanitaires strictes y restent en usage : il est notamment interdit de toucher le marbre étincelant du monument. Cela n'a pas terni pour autant l'humeur des premiers visiteurs. "Je suis très heureuse d'avoir pu le voir, il est incroyable", s'est exclamée Melissa Dalla Rosa, une Brésilienne vivant en Inde. "En fait, j'ai pleuré lorsque je l'ai vu pour la première fois", a confié la quadragénaire, évoquant une "expérience très spéciale."

Les guides touristiques, à l'instar de Sachin Sharma, disent espérer que les affaires reprennent dès les prochains jours, la longue fermeture ayant privé de revenus tout le secteur, principal moteur économique d'Agra. L'édifice avait déjà été fermé une première fois en mars 2020, au début de la pandémie mondiale pour ne rouvrir qu'en septembre. "La deuxième vague de COVID est passée. À la troisième, je suis fini", lance Lucky Feizan, un commerçant de 20 ans.

Le nombre total de contaminations quotidiennes diminue dans le pays depuis quelques semaines, incitant plusieurs grandes villes, dont la capitale New Delhi et Bombay, à assouplir les restrictions de déplacement et d'activité commerciale. L'Inde a enregistré 62.224 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, selon des données du ministère de la Santé. On y dénombrait encore, plus de 400.000 contaminations quotidiennes en mai, au plus fort de la deuxième vague épidémique.

Au total, le pays a officiellement recensé 379.573 décès et 29,63 millions de contaminations depuis le début de la pandémie mais nombre d'experts estiment que le bilan réel est certainement amplement supérieur.


AFP/VNA/CVN

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