Le sud-coréen Moon veut toujours accueillir Kim Jong Un cette année

Le président sud-coréen Moon Jae-in a espéré mardi 4 décembre accueillir le leader nord-coréen Kim Jong Un rapidement à Séoul, présentant une telle visite, qui serait une première, comme un grand pas envers la dénucléarisation de la péninsule.

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Le dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée, Kim Jong Un (droite), et le président sud-coréen Moon Jae-in, le 19 septembre à Pyongyang.

Les deux dirigeants se sont rencontrés trois fois déjà en 2018, témoignage de la spectaculaire détente en cours entre les deux Corées. La République de Corée espérait que M. Kim se rende à Séoul avant la fin de l'année, ce qui constituerait la première visite d'un dirigeant nord-coréen dans la capitale depuis la fin de la guerre (1950-53). Mais cette perspective s'est éloignée à cause de l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers sur la dénucléarisation.

M. Moon, en visite en Nouvelle-Zélande, a déclaré que les questions de calendrier ne devaient pas masquer la portée d'un tel événement. "Il y a une possibilité pour que la visite du président Kim Jong Un à Séoul se réalise avant la fin de l'année mais il y a des choses plus importantes que le calendrier", a-t-il dit, selon la traduction en anglais de ses propos.

"Que ce soit cette année ou non n'est pas si important, ce qui est important c'est que la visite du dirigeant nord-coréen en République de Corée donnera sans aucun doute un coup d'accélérateur au processus de dénucléarisation sur la péninsule coréenne".

"Nous pouvons améliorer les relations bilatérales, parvenir à une paix définitive sur la péninsule coréenne et à la dénucléarisation", a-t-il estimé. Un tel événement permettrait aussi d'améliorer les relations entre Pyongyang et Washington au moment où le dirigeant nord-coréen et le président américain Donald Trump cherchent à donner une suite à leur sommet historique de juin à Singapour, a-t-il jugé.

"Je pense que nos efforts donneront un élan positif à un second sommet États-Unis/RPDC". "Le président Trump et moi-même partageons le même point de vue à cet égard", a souligné le président sud-coréen. M. Trump a confirmé samedi qu'il espérait organiser, probablement en janvier ou février, une deuxième rencontre avec Kim Jong Un.

Des divergences d'approche sur le dossier nord-coréen sont apparues entre Séoul et son allié américain, qui déploie 28.500 soldats en République de Corée pour la protéger de son voisin.

La diplomatie américaine estime que le rapprochement entre les deux Corées ne doit pas aller plus vite que la dénucléarisation du Nord. Elle martèle que, tant qu'elle ne sera pas totale, les sanctions infligées à Pyongyang du fait de ses programmes nucléaire et balistique prohibés doivent être maintenues.

APS/VNA/CVN

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