Ligue des champions
Le PSG peut s'en vouloir

Le Paris SG, incapable de concrétiser ses nombreuses occasions, a concédé le nul (1-1) face à Arsenal mardi 13 septembre, un résultat frustrant qui contraste avec le contenu en progrès de l'équipe d'Unai Emery, maintenu sous pression après cette entame mitigée en Ligue de champions.

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Face à face entre le gardien d'Arsenal, David Ospina, et l'attaquant du PSG, Edinson Cavani, le 13 septembre au Parc des Princes.

Tout avait pourtant démarré sur les chapeaux de roue avec ce but d'Edinson Cavani dès la 42e seconde, le plus rapide de l'histoire du club en coupe d'Europe.

Mais après un grand nombre d'occasions ratées pour prendre le large au score, essentiellement le fait de la maladresse décidément chronique de l'Uruguayen, les Gunners ont égalisé par Alexis Sanchez (77e).

Entre-temps le PSG n'a pas réussi à achever Arsenal alors qu'il l'avait mis K.O. avec cette entame tonitruante. Pourtant, il a tiré plus vite que son ombre, le "matador" uruguayen, en coupant parfaitement de son crâne chevelu un centre au cordeau de Serge Aurier. Un coup de tête, qui rappelait à quel point il est un des meilleurs au monde dans cet exercice aérien.

On était encore dans la première minute, et voilà comment, croyait-on, le PSG s'était facilité le sort d'une rencontre où la peur pouvait paralyser ses jambes, alors qu'il paraissait en proie au doute depuis plusieurs jours.

Manque de réalisme

Mais c'était sans compter sur la pléthore d'occasions manquées par Cavani d'élargir le score (35e, 42e, 69e, 80e) avec cette façon inimitable qu'il a parfois de s'emmêler les pinceaux avec ses pieds, que bien des supporteurs du Parc des princes rêveraient de voir laisser place à deux têtes. L'Uruguayen n'a que partiellement montré qu'il y avait encore une vie de buteur après Zlatan Ibrahimovic...

Et comme dans un curieux effet de contagion, Angel Di Maria, qui était également attendu au tournant pour rappeler qu'il sait comment faire pour gagner les gros matches, a aussi fait preuve d'un manque de réalisme coupable à plusieurs reprises, notamment lorsqu'il poussa trop loin ce ballon dans la surface seul face à Ospina (53e). Frustrant pour lui aussi, qui a souvent créé du danger par ses passes et ses accélérations.

Les Parisiens Thiago Silva (gauche) et Marco Verratti contestent le carton rouge adressé à l'Italien, lors du match contre Arsenal, le 13 septembre au Parc des Princes.

Ces occasions, comme la partition jouée par l'équipe parisienne, sont cependant la preuve qu'elle est sur la bonne voie sur le plan du jeu.

Le contexte d'un tel match de C1 s'y prêtait certes, car cela commence à être une habitude de les voir se mobiliser dès que résonne la petite musique de la C1 à leurs oreilles. Et ce même s'ils n'ont jamais encore atteint le dernier carré depuis que Paris est passé sous pavillon qatari.

Du mieux pour Emery

Mais pour l'entame de cette nouvelle édition, le contexte était quelque peu inédit : la 7e place en championnat après quatre journées a eu tôt fait de fragiliser Unai Emery le nouvel entraîneur, dont le projet de jeu suscitait jusqu'ici une incompréhension, tant de la part des observateurs que des spectateurs et même, semble-t-il, de certains joueurs.

Une réponse était donc attendue pour rassurer tout ce beau monde, en premier lieu desquels le président Nasser Al Khelaïfi, qui a choisi cet été d'en finir avec trois années d'ère Laurent Blanc pour enfin franchir le palier des maudits quarts de finale (quatre échec de rang) avec le technicien basque, qui a lui conduit le FC Séville à trois sacres d'affilée en Europa League.

La C3 n'est pas la C1, c'est peu de le dire, et l'ambitieux PSG n'est pas tout à fait dans la même galaxie que son ancien club sévillan. Ne serait-ce que par la pression qui entoure au quotidien son travail et ses choix.

Et face à cette situation assez tendue, Emery a montré du répondant, même si le résultat ne le récompense évidemment pas vraiment.

Aréola dans les cages plutôt que Trapp, Thiago Motta sur le banc au profit de Krychowiak, Ben Arfa non retenu parmi les 18... Ces décisions fortes, ont manifestement été les bonnes. Tout comme ce dispositif tactique à trois récupérateurs derrière Marco Verratti en chef d'orchestre.

Un chef d'orchestre qui a cassé sa baguette, en se faisant bêtement exclure avec Olivier Giroud. Comme un symbole de la frustration ambiante...

AFP/VNA/CVN

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