Le Premier ministre japonais en Chine fin octobre, première depuis 2011

Shinzo Abe effectuera du 25 au 27 octobre la première visite officielle en Chine d'un Premier ministre japonais depuis 2011, a annoncé Pékin vendredi 12 octobre, au moment où les deux pays espèrent un règlement du dossier nucléaire nord-coréen.

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Le président chinois Xi Jinping (droite) et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le 12 septembre à Vladivostok, en Russie.
Photo: Xinhua/VNA/CVN

M. Abe, au pouvoir depuis fin 2012 comme le président chinois Xi Jinping, se rendra en Chine à l'occasion du 40e anniversaire du traité de paix et d'amitié entre les deux pays, a annoncé devant la presse le porte-parole de la diplomatie chinoise, Lu Kang.

Cette visite "remettra la relation bilatérale sur de bons rails", a assuré M. Lu, ajoutant que les deux voisins s'efforceraient de "défendre conjointement le multilatéralisme et le libre-échange".

Le chef du gouvernement nippon avait lui-même annoncé le mois dernier son intention de se rendre en Chine cette année, espérant emmener à "un nouveau niveau" les relations très difficiles entre Tokyo et Pékin, qui restent marquées par le souvenir de l'invasion japonaise durant la Seconde guerre mondiale.

Si Shinzo Abe et Xi Jinping se sont rencontrés plusieurs fois ces dernières années en marge de sommets internationaux, aucun Premier ministre japonais n'est allé en Chine depuis 2011 et aucun président chinois ne s'est rendu au Japon depuis 2010. Lors d'un discours prononcé en Russie mi-septembre, M. Abe avait émis l'espoir d'inviter M. Xi à se rendre dans l'archipel.

À son retour au pouvoir, M. Abe avait pris une position ferme sur les différends territoriaux entre les deux pays en mer de Chine orientale, aggravant alors les tensions avec Pékin. Mais, depuis, il a adouci sa position et a appelé la Chine à faire pression sur son allié nord-coréen pour qu'il abandonne ses programmes nucléaires et de missiles.

Shinzo Abe a depuis salué le rapprochement spectaculaire entre la RPDC et les États-Unis, marqué par le sommet du 12 juin à Singapour entre Donald Trump et Kim Jong Un. Il n'a pas exclu de rencontrer lui-même M. Kim. Le Japon a maintenu une ligne dure vis-à-vis de Pyongyang, qui a testé plusieurs missiles passés au-dessus de son territoire, et est resté dans l'ensemble à l'écart de l'intense ballet diplomatique des derniers mois.

AFP/VNA/CVN

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