Le patrimoine immatériel pour sanctuariser la diversité culturelle

Pour l'UNESCO, le patrimoine ne s'arrête pas aux vieilles pierres : il est aussi immatériel et constitue un "creuset de la diversité culturelle" à préserver face aux menaces des "processus de mondialisation et de transformation sociale".

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L'art du pizzaïolo napolitain a fait une entrée en 2017 au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'UNESCO.

Arts, traditions, savoir-faire, rituels, fêtes... peuvent entrer au Patrimoine immatériel de l'humanité, comme récemment, la maestria du pizzaïolo napolitain ou le zaouli, musique et danse des communautés gouro de Côte d'Ivoire.

Car pour l'UNESCO, "bien que fragile, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante".

Et "avoir une idée" des richesses culturelles d'autrui "encourage le respect d'autres modes de vie", souligne l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture qui a adopté en 2003 le texte de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Les éléments peuvent être inscrits sur une Liste représentative ou, s'il y a lieu, sur une Liste de sauvegarde urgente. Dans ce dernier cas, pourra aussi être déposée une demande d'assistance financière internationale.

En 2017, des pratiques traditionnelles mongoles de vénération des sites sacrés ont par exemple intégré la liste de sauvegarde urgente.

Tout pays peut déposer un dossier. Mais aussi un groupe de pays ayant en commun des pratiques sociales et culturelles.

Dans le cas du couscous, tradition culinaire effectivement partagée, les pays du Maghreb vont tenter en amont de se mettre d'accord pour une candidature commune.

Chaque année les dossiers doivent être déposés avant le 31 mars. L'UNESCO vérifie dans les semaines qui suivent s'ils sont techniquement conformes et complets. En septembre, la liste des prétendants est arrêtée, dans la limite plus ou moins d'une cinquantaine.

La priorité est donnée "à la sauvegarde" et aux dossiers portés par plusieurs pays, explique-t-on à l'UNESCO.

Les propositions sont alors étudiées, dans l'année qui suit, par un comité de douze membres qui émet une recommandation.

In fine, au mieux 20 mois à peu près après le dépôt du dossier, la décision est prise par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel réuni tous les ans en fin d'année.

En 2018, ce Comité intergouvernemental se réunira du 26 novembre au 1er décembre à Port-Louis (île Maurice).

AFP/VNA/CVN

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