Le niveau de menace terroriste abaissé à Bruxelles

Les autorités belges ont décidé le 26 novembre d'abaisser d'un cran le niveau de la menace terroriste à Bruxelles, ramenée à "possible et vraisemblable" après cinq jours de tensions sans précédent, les derniers suspects des attentats de Paris en fuite restant introuvables.

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"Le caractère imminent de la menace, selon les indications des services d'appuis de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam), n'est plus présent de la même manière", a déclaré le Premier ministre Charles Michel lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité.

Unité de décontamination belge devant la Grande Mosquée de Bruxelles, le 26 novembre.

La présence dans les rues de Bruxelles des militaires et des policiers, massive depuis cinq jours, est confirmée mais elle sera "progressivement adaptée".

"Le métro rouvrira entièrement dès demain (vendredi 27 novembre) à 06h00 du matin (05h00 GMT)", a ajouté M. Michel.

"On doit rester extrêmement vigilants", a tempéré le Premier ministre, qui s'est refusé à préciser les éléments qui ont conduit les services de sécurité à revoir à la baisse le risque de la menace.

Preuve que la tension reste vive à Bruxelles, la Grande mosquée de Bruxelles a dû être évacuée à la mi-journée et entourée d'un périmètre de sécurité pendant quelques heures après la découverte d'une poudre suspecte, qui s'est révélée être... de la farine.

Une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts à Paris, l'Ocam avait, dans la nuit du 20 au 21 novembre, porté à son maximum le niveau de risque pour la région de Bruxelles, le plaçant à 4, soit une menace "sérieuse et imminente".

Le reste du pays avait été maintenu au niveau d'alerte 3 (menace "possible et vraisemblable").

Après la décision prise le 26 novembre, c'est donc l'ensemble de la Belgique qui reste au niveau 3.

"C'est une bonne décision, un signal important qu'on avance petit à petit vers une normalisation de la situation, même si un niveau 3 demeure une situation anormale", a estimé le vice-Premier ministre chrétien-démocrate flamand Kris Peeters, avant la réunion du Conseil national de sécurité.

"C'est une bonne nouvelle pour la vie sociale et la mobilité à Bruxelles, mais ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début", a abondé le chef du gouvernement régional bruxellois, Rudi Vervoort.

Si tous les risques sont loin d'être écartés, les cinq dernières journées resteront gravées dans l'histoire de la Belgique.

Pour la première fois, les autorités avaient décidé la fermeture totale du métro bruxellois et l'annulation de nombreux événements publics. Magasins et centres commerciaux avaient baissé leurs rideaux.

Les écoles et universités bruxelloises étaient restées portes closes les 23 et 24 novembre.


AFP/VNA/CVN

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