Coronavirus
Le monde franchit le cap des 10 millions de contaminés

Le monde a franchi dimanche 28 juin le cap des 10 millions de contaminés au nouveau coronavirus, qui continue de faire des ravages aux États-Unis et semble redémarrer en Chine.

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Un employé désinfecte les pieds d'un client avant qu'il entre dans un salon de coiffure, le 28 juin à Bombay, en Inde.

L'Europe est le continent le plus touché, avec 2,6 millions de cas mais, en nombre de morts, les États-Unis sont largement en tête : ils comptabilisent plus de 125.000 décès, alors que le bilan total des morts approche le demi-million.

Le retour à la normale dans de nombreux pays ne doit pas faire oublier que le rythme de la pandémie continue de s'accélérer dans le monde : ainsi, le nombre de cas déclarés a doublé depuis le 21 mai et plus d'un million de nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés sur les six derniers jours.

"Grave et complexe"

Samedi 27 juin, les États-Unis ont passé la barre des 2,5 millions de contaminations, la pandémie semblant hors de contrôle dans le Sud du pays. La Floride notamment a enregistré un nouveau record, avec 9.585 nouveaux malades et 24 morts sur une journée.

Pour le gouverneur de l'État, Ron DeSantis, il y a une "vraie explosion" de la maladie chez les jeunes qui ont renoué avec les plages et les fêtes nocturnes à la faveur du déconfinement.

Berceau de la pandémie, née en décembre à Wuhan, dans le Centre du pays, la Chine croyait en avoir fini avec le COVID-19. Las, le virus a refait son apparition mi-juin à Pékin, au point que les autorités ont dû se résoudre à fermer les écoles et à confiner plusieurs milliers de personnes dans les zones résidentielles jugées à risque.

Dimanche 28 juin, les autorités locales ont annoncé le confinement du canton d'Anxin, situé à 60 kilomètres au sud de Pékin, après la découverte d'une dizaine de cas liés au rebond épidémique pékinois.

Des Iraniennes portent un masque de protection dans une rue de Téhéran, le 28 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

À Pékin, où 311 cas ont été diagnostiqués et quelque 7,7 millions de personnes testées, "la situation épidémique est grave et complexe", a reconnu dimanche  28 juin Xu Hejian, un porte-parole municipal.

Ailleurs dans le monde, la situation est contrastée

Pays le plus touché par la pandémie au Moyen-Orient, l'Iran a enregistré un record de 144 décès au cours des dernières 24 heures, un plus haut en près de trois mois qui porte le bilan national à 10.508 morts.

"Je porte un masque" : en dépit d'une campagne de santé publique pour inciter les Iraniens à sortir couverts, seulement "50% des passagers du métro portent des masques" et "encore moins dans les bus", a déploré le maire de Téhéran Pirouz Hanachi.

L'épidémie s'accélère aussi en Inde, qui a dépassé les 500.000 cas de coronavirus, et enregistré un record de quelque 18.500 cas en une seule journée samedi 2.

"Contrairement à la Chine, où la pandémie était relativement plus concentrée, autour de Wuhan et de quelques autres villes, l'Inde a une diffusion plus étendue qui rend les choses un peu plus compliquées pour le système de santé", a expliqué Anant Bhan, un expert en santé publique.

Mais le Sri Lanka voisin, où seules 11 personnes ont succombé au virus, a mis fin dimanche 28 juin aux mesures de confinement qui avaient été réintroduites fin mai, dans la crainte d'un rebond épidémique.

En Amérique Latine, la Bolivie a connu samedi 27 juin un record de cas quotidiens de coronavirus, soit 1.253 infections supplémentaires, portant le nombre totale à 30.000. "Nous entrons dans une phase d'augmentation rapide des cas de COVID-19", a reconnu le ministre de la Santé, Eidy Roca.

AFP/VNA/CVN

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