Le handball renonce à son tour, le PSG champion

Après le basket féminin, le hockey sur glace et le volley, le handball a renoncé à terminer sa saison à cause de l'épidémie de coronavirus, mais contrairement aux autres sports de salle, il a désigné son champion, le Paris SG.

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Le demi-centre du Paris-SG, Nikola Karabatic, lors du Final Four face au HC Vardar, à Cologne, le 27 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le dernier match de Starligue entre le PSG et Nîmes (39-29) avait eu lieu à Coubertin le 5 mars dernier. Huit jours plus tard, l'ensemble des compétitions étaient suspendues.

Au lendemain de l'annonce par le président Emmanuel Macron de l'interdiction jusqu'à mi-juillet au moins des événements attirant un nombreux public, la Ligue nationale de handball a préféré tirer un trait sur les huit dernières journées.

L'hypothèse de faire jouer le reste des matchs à huis clos, évoquée pour le football et le rugby, n'a pas été envisagée. "Il était inconcevable de finir la saison sans le soutien de nos supporters et de nos partenaires. Notre sport se doit d'être un moment de fête et de partage des émotions", a expliqué le président de Nîmes, David Tebib, sur son site.

Pour le PSG, c'est un septième titre national, le sixième d'affilée, acquis dans des conditions particulières, même si sa légitimité sportive ne fait pas de doute. Après 18 matchs, il était invaincu (17 victoires, 1 nul) et largement en tête avec 6 points d'avance sur Nantes et 9 sur Nîmes.

Le groupe de Nikola Karabatic, qui devient le joueur le plus titré de l'histoire du Championnat de France avec 12 trophées, de son frère Luka, des Scandinaves Mikkel Hansen et Sander Sagosen, des gardiens Rodrigo Corrales et Vincent Gérard semblait intouchable.

"Il y a forcément de la satisfaction. On a dominé le championnat du début à la fin en restant invaincus. On n'a pas l'impression d'avoir volé ce titre, loin de là. Mais d'habitude on le fête tous ensemble alors que là on a appris ça chacun chez soi, c'est très bizarre", a déclaré le gardien de l'équipe de France.

Pas de relégation

Le gardien du Paris-SG et de l'équipe de France, Vincent Gérard, lors du match de groupes du Championnat du monde face à la Russie,
Photo : AFP/VNA/CVN

C'est bien sûr le PSG qui jouera la Ligue des champions la saison prochaine. Nantes est pour le moment qualifié pour l'European Handball League (ex-Coupe de l'EHF) avec Nîmes, Montpellier et Toulouse, mais pourrait obtenir une invitation pour la C1. On ne sait pas encore si l'édition 2020, dans laquelle les Parisiens et les Montpelliérains sont toujours en course, ira à son terme.

La Proligue (D2) a elle aussi été interrompue définitivement. Cesson-Rennes, en tête après 18 journées, est promu en Starligue, ainsi que Limoges, qui était deuxième à deux points.

"Pour faciliter la relance dans un contexte compliqué", la LNH a décidé qu'il n'y aurait pas de relégation. L'élite passera donc dès la saison prochaine à 16 clubs, un changement qui était de toute façon envisagé pour les saisons suivantes.

"Suivant les recommandations gouvernementales, Créteil reste chez lui en Starligue", a twitté dans un clin d'œil le club banlieusard, lanterne rouge au moment de l'arrêt.

La LNH planche maintenant sur plusieurs hypothèses pour le début de la saison 2020-2021. Le coup d'envoi pourrait avoir lieu entre fin août et début octobre en fonction de l'évolution de la situation sanitaire. Un allègement du calendrier, avec peut-être la fusion de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, est à l'étude.


AFP/VNA/CVN

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