Tunisie
Le gouvernement d'Essid assume l'intérim après avoir perdu la confiance du Parlement

Le gouvernement tunisien dirigé par Habib Essid est devenu intérimaire du fait le Parlement n'a pas renouvelé le 30 juillet la confiance à l'actuel gouvernement.

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Le Premier ministre Habib Essid (centre) arrive au Parlement pour s'exprimer devant les députés le 30 juillet.

Lors d'une session plénière de l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP), 118 élus ont voté contre le renouvellement de la confiance à l'actuel gouvernement, alors que l'on comptait 3 voix pour et 27 abstentions.

Les députés de l'opposition, le Front populaire, et dess députés indépendants ont boycotté le vote.

Le gouvernement d'Essid continuera sa mission jusqu'à l'investiture d'un nouveau gouvernement.

D'ici dix jours, M. Essebsi doit désigner une personnalité "appropriée" pour la formation, dans un délai d'un mois, d'un nouveau gouvernement d'union nationale.

D'après plusieurs députés, un flagrant "brouillard" oscille autour du nom du futur chef du gouvernement.

"J'ai la conscience tranquille du fait que j'ai bien accompli mon devoir envers ma patrie", a déclaré M. Essid devant les députés avant le vote.

Il a affirmé avoir un programme dont les objectifs sont la lutte contre le terrorisme, le redressement de la flamblée des prix, l'instauration de la paix sociale et la réactivation de projets suspendus et la lutte contre la corruption et le chômage.

"Je suis certain de ne pas obtenir votre confiance, mais j'ai tenu à me presenter devant vous par respect à la Constitution", a affirmé M. Essid, ajoutant que la mission du prochain gouvernement ne sera en aucun cas facile.

Xinhua/VNA/CVN

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