Le ginseng de Phu Yên

Le ginseng de Phu Yên a pour nom botanique Hibiscus sagittifolins et noms vietnamiens Nhân sâm Phu Yên, Sâm bô chính, Thô hào sâm. Il s’agit d’une herbe vivace, à racine épaisse, pivotante, aux feuilles isolées, pubérulentes.

>>Le noyer cendré

>>L’érythrine

>>L’armoise commune

>>Le noisetier des sorcières

Les feuilles inférieures sont non palmatilobées, les supérieures découpées en cinq lobes dentés. Cette herbe produit des fleurs rouges, solitaires à l’aisselle des feuilles, donnant des fruits velus, s’ouvrant en cinq valves. Ces fruits comportent des graines nombreuses, réniformes et brunes. Cette espèce est même cultivée.

Le ginseng de Phu Yên.

Le ginseng de Phu Yên, répandu dans les régions montagneuses à l’état sauvage, est cultivé à Bac Ninh, Hung Yên, Hai Duong, Nam Dinh et Vinh Phuc (Nord). On le trouve dans quelques districts comme Câm Thuy et Vinh Lộc (province de Thanh Hoa) ainsi que dans d’autres pays, dont le Laos, le Cambodge, la Thaïlande et la Chine.

Partie utilisée : on utilise la racine de la plante récoltée pendant l’automne et l’hiver. Après avoir été lavées et trempées dans l’eau de lavage du riz pendant une nuit, les racines sont relavées et cuites à la vapeur d’eau, puis séchées.

Constituants connus : la racine renferme du mucilage et de l’amidon.

Usages médicinaux : au Vietnam, les racines sont utilisées dans le traitement de la dyspepsie, de la faiblesse générale, du rachitisme infantile, de la fièvre avec toux persistante, de l’angine, des bronchites, des désordres menstruels, aux doses de 10-20g par jour, en décoction on en poudre.

Dr Doàn Van Tân/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top