Le futsal enseigné dans les écoles ?

La sélection vietnamienne de futsal (foot en salle) s’est qualifiée pour la phase finale de la Coupe du monde 2016. De nombreux passionnés du ballon rond estiment qu’il faut enseigner cette discipline dans les établissements scolaires.

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Le futsal fait beaucoup d’émules à Hô Chi Minh-Ville.

Selon le commentateur de foot Vu Quang Huy, chef de la rubrique sportive de la Télévision numérique VTC, l’écart entre le football vietnamien et les grandes équipes mondiales demeure important. Et les chances de voir le Vietnam valider son billet pour la phase finale de la Coupe du monde de football semblent infimes.

Néanmoins, le futsal demeure, quant à lui, une opportunité en or pour que le pays s’affirme et se classe dans la liste des meilleures nations du monde. Rappelons que la sélection vietnamienne de futsal a récemment brillé puisqu’elle s’est qualifiée pour la phase finale de la Coupe du monde 2016.

«Cette discipline colle parfaitement avec les Vietnamiens. Leurs petits gabarits sont compensés par leur habileté, ce qui leur permet de bien jouer au futsal», souligne Vu Quang Huy. Et d’ajouter : «Les responsables du ministère de l’Éducation et de la Formation devront coopérer avec la Fédération vietnamienne de football pour un enseignement du futsal dans les établissements scolaires. Avec une bonne orientation, ce sport se développera de plus en plus et de nouveaux terrains seront ensuite construits. De plus, si cette discipline s’intègre dans les établissements scolaires, les élèves et les étudiants pourront progresser plus rapidement».

Trân Anh Tu, président de la Fédération de football de Hô Chi Minh-Ville, et membre permanant de la VFF est du même avis : «Il faut encourager toutes les couches sociales à participer au développement de ce sport, notamment dans le secteur de l’éducation. C’est une condition essentielle pour que les jeunes pépites puissent progresser». Selon lui, il faudra aussi créer un certain nombre d’instituts spécialisés dans la formation de ces joueurs précoces. Ces centres ont la chance de pouvoir être créés par les clubs, les hommes d’affaires, et même par un citoyen lambda.

«Mais nos ambitions ne se résument pas qu’à cela. Il faut aussi développer les clubs, organiser des tournois de qualité, sans oublier de construire des infrastructures nécessaires à la pratique de ce sport».

Et en vue de maintenir sa position dans le classement mondial de la FIFA, le Vietnam doit penser à donner sa chance à la jeune génération de joueurs, notamment via ses élèves et ses étudiants.

Une discipline sportive à choisir ?

Pour maintenir sa position dans le classement mondial de la FIFA, le Vietnam doit faire confiance à sa jeune génération de joueurs.

Plusieurs établissements scolaires de la mégapole du Sud ont reçu le soutien d’élèves et de leurs parents pour le développement de ce sport dans les écoles. «Nous organisons souvent des tournois. Les élèves y participent avec un grand enthousiasme. Toutes les classes de notre lycée s’y sont inscrites», se réjouit Nguyên Thông Nhât, directeur du lycée Trân Hung Dao dans l’arrondissement de Go Vâp.

Situation identique au lycée Tây Hanh, arrondissement de Tân Phu, qui est évalué par le Service de l’éducation et de la formation afin de bien gérer les organisations autour de cette discipline sportive. «Cinquante-quatre classes sur 54 ont participé au tournoi lancé par notre établissement», partage Phan Huu Tài, directeur du lycée Tây Hanh.

«Beaucoup de lycées à Hô Chi Minh-Ville n’ont pas de terrains destinés à la pratique du futsal. Ils doivent donc louer les terrains de jeu sous la gestion des centres de l’éducation physique et des sports implantés près de leurs établissements», regrette Lê Duy Tân, représentant du Service de l’éducation et de la formation de Hô Chi Minh-Ville.

Aux dires de responsables des écoles, collèges, IUT et universités de Hô Chi Minh-Ville, les écoles ne peuvent pas répondre aux besoins de leurs élèves. En cause : le manque de terrains de jeu. Voici donc la plus grande difficulté à surmonter pour le pays, outre les difficultés en termes d’enseignement.

«J’espère que le futsal va bientôt devenir une option à choisir dans les établissements scolaires», confie Lê Van Hâu, étudiant à l’Université internationale de Hông Bàng. D’ailleurs, c’est aussi le souhait de beaucoup de parents. Au-delà des avantages sur le plan de la santé, le futsal permet aussi à l’enfant de se prémunir des fléaux sociaux.


D’où vient le futsal ?

Le terme brésilien «futsal» vient de la contraction des mots «futebol» et «sala», qui peuvent se traduire par «football de salon» ou «football en salle». Mais entre ces deux termes, on note des différences importantes dans la façon de pratiquer ce sport : la zone de jeu, le ballon, les chaussures, etc.


Phuong Nga/CVN

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