Le français? Pour moi, ça relève de l’évidence!

Dang Duong est un jeune à triple casquette. Journaliste au Courrier du Vietnam, le seul journal en langue française du Vietnam, il est un lecteur assidu, voire même un traducteur, d’ouvrages en français. Et comme il n’est pas du genre à faire les choses à moitié, il s’est aussi lancé dans l’écriture d’un livre intitulé Yaybook.

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Dang Duong (gauche) et trois co-autrices du livre "Yaybook".
Photo: NVCC/CVN

"Oui, je viens de terminer ce livre, qui est coécrit avec des amis à Paris. C’est un ouvrage qui parle de la vie de jeunes filles vietnamiennes à Paris, de leur adaptation à la vie parisienne… On insiste sur le fait que malgré les différences culturelles, ces jeunes restent fondamentalement vietnamiennes, même si, bien entendu, elles s’ouvrent à beaucoup de choses nouvelles, forcément…", partage Dang Duong lors d'une interview avec la radio nationale La Voix du Vietnam (VOV).

Pourquoi ce titre, Yaybook?

"Book", c’est "livre" en français, et "Yay", c’est le nom en abrégé du blog de la représentante de notre groupe. Elle s’appelle Miu et elle tient un blog personnel qui parle de la mode en France. Et il se trouve que ce blog s’appelle "Yaymiu". Et pour faire le titre, on a tout simplement fait une contraction, d’où "Yaybook".

Pourriez-vous présenter en quelques mots "Diana", l’ouvrage que vous avez traduit et publié?

Ah oui! En fait, je suis un grand fan de Diana, la princesse de Galles. Elle n’était pas seulement une princesse, mais une véritable icône de la mode. Ce qui m’a intéressé, dans ce livre, c’est que c’est une œuvre de fiction pure, où l'on retrouve Diana, mais Diana post mortem. L’auteur a imaginé que l’accident de 1993 n’avait pas eu lieu et que Diana poursuit le cours de son existence aventureuse, mais en dehors de la famille royale.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de traduire des ouvrages français?

Oh, je crois qu’à la base, c’est tout simplement parce que j’aime lire et écrire. Et comme en plus, j’adore les langues étrangères... Traduire, c’est un peu une seconde nature pour moi! Et le français, c’est la langue que j’ai apprise dès ma petite enfance. Pour moi, ça relève de l’évidence!

Traducteur, pour vous, c’est un métier ou une passion?

Les deux mon capitaine. Vous savez, pour vraiment bien exercer un métier, il vaut mieux que ça parte d’une passion… Pour moi, ça s’est fait un peu par hasard. Il se trouve qu’il y a des maisons d’édition qui ont apprécié mon travail, alors du coup, les choses se sont enchaînées…

Combien de temps consacrez-vous à la traduction?

Ça dépend, parce que chaque ouvrage demande des recherches différentes. Il y a des ouvrages assez académiques, par exemple, pour lesquels il faut passer beaucoup de temps sur le dictionnaire pour chercher le sens de tel ou tel mot… Un livre d’enfant, par contre, ça peut se faire en une semaine. Pour Diana, ça m’a pris environ trois semaines pour à peu près de 600 pages. Il faut dire que j’ai dû faire pas mal de recherches sur la monarchie britannique, sur chacun des membres de la famille royale… Et puis, bien évidemment, j’ai dû me replonger dans la vie de Diana, mais ça, c’était un vrai plaisir!

VOV/VNA/CVN

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