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Le coronavirus à présent "bien établi en Iran", selon l'OMS

Le nouveau coronavirus est à présent "bien établi" en Iran, a déclaré mardi 3 mars l'OMS, mettant en garde contre le manque d'équipements de protection individuels pour le personnel soignant, des pénuries qui compromettent les efforts pour juguler l'épidémie.

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Un médecin iranien traite un patient infecté par le virus COVID-19 dans un hôpital de Téhéran.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Ce n'est pas une situation facile", a déclaré à la presse à Genève, Michael Ryan, directeur du programme de gestion des situations d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie qui a fait 77 morts et contaminé plus de 2.300 personnes en Iran, affecte plusieurs villes, a-t-il souligné. "Comme dans certains autres pays, la maladie est bien établie" en Iran, a-t-il ajouté.

"Se débarrasser du COVID-19 dans les pays où il est installé dans différentes zones géographiques n'est pas impossible", mais "difficile", a-t-il averti. En outre, le personnel de santé en première ligne, "les médecins et infirmières iraniens craignent de ne pas avoir suffisamment d'équipements, de fournitures, d'appareils d'assistance respiratoire, d'oxygène", a souligné M. Ryan.

Mardi 3 mars, le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a averti que les stocks d'équipements individuels de protection contre la maladie "s'épuisaient rapidement" dans le monde. "La capacité de réponse des pays est compromise par la désorganisation grave et croissante de l'offre mondiale en équipements de protection individuelle", a-t-il expliqué.

Ce problème est particulièrement grave en Iran, a indiqué M. Ryan. "Ces besoins sont encore plus aigus dans le système de santé iranien que dans la plupart des autres systèmes de santé", a-t-il souligné.

Un équipe d'experts de l'OMS est arrivée lundi en Iran, amenant avec elle des fournitures médicales et un nombre suffisant de tests de détection du virus pour pratiquer un dépistage sur 100.000 personnes. L'Iran a engagé la bataille contre le coronavirus, fermant les écoles et les universités, suspendant les principaux évènements culturels et sportifs et diminuant les horaires de travail.

Mardi 3 mars, le gouvernement a annoncé onze morts supplémentaires et 835 nouveaux cas, la plus forte progression journalière divulguée par les autorités depuis l'annonce officielle des premiers cas, le 19 février. Parmi les derniers à avoir contracté la maladie figure Pirhossein Koulivand, chef du Service des urgences national, a indiqué mardi 3 mars un porte-parole des services.La veille, l'agence Tasnim a indiqué que l'épidémie de pneumonie virale avait fait son premier mort au sein du pouvoir, Mohammad Mirmohammadi, membre du Conseil de discernement, un organe d'arbitrage qui conseille le Guide suprême.

Il y a une semaine, le vice-ministre de la Santé Iraj Harirchi a contracté le COVID-19. Selon M. Ryan, la hausse spectaculaire des cas semble a priori un fait très négatif, mais elle reflète aussi "une approche plus agressive dans la surveillance et la détection des cas".

APS/VNA/CVN

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