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Yémen
Le chef de l'ONU attendu en Suède pour "encourager" le dialogue entre belligérants

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est attendu en Suède pour "encourager" gouvernement et opposants yéménites à poursuivre leurs consultations de paix en vue de mettre fin au conflit.

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Le négociateur houthi Abdelkader Mourtada (gauche) et Askar Zaeel, négociateur gouvernemental pour l'échange de prisonniers, lors des consultations sur le Yémen, le 11 décembre à Stockholm.
Photo: AFP/VNA/CVN

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, attendu jeudi 13 décembre, "aura des entretiens avec les deux délégations", du gouvernement et des opposants houthis", "et s'exprimera à la séance de clôture de ce round de consultations", a indiqué l'ONU mardi 11 décembre dans un communiqué publié à New York.

Selon un diplomate s'exprimant sous couvert d'anonymat, la visite du secrétaire général vise "à encourager la poursuite des discussions" qui pourraient reprendre en janvier dans un lieu à déterminer, peut-être au Moyen-Orient.

Le gouvernement et les opposants houthis, ont engagé la semaine dernière, sous la pression de la communauté internationale alarmée par l'urgence humanitaire, des discussions d'abord destinées à recréer un minimum de confiance mutuelle.

Toutes les tentatives pour mettre fin à la guerre ont jusqu'ici échoué, alors que le conflit a fait quelque 10.000 morts en quatre ans et menace jusqu'à 20 millions personnes de famine dans ce pays déjà le plus pauvre de la péninsule arabique.

Les consultations en Suède ont été arrachées par l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, déterminé à ramener les belligérants sur le chemin de la paix et à réanimer un dialogue rompu en 2016.

Le gouvernement et les rebelles du Yémen ont annoncé mardi 11 décembre avoir établi une liste de plus de 15.000 prisonniers à échanger.

Un accord sur l'échange de prisonniers était un des principaux dossiers mis sur la table dans ces consultations, mais également celui pour lequel les divergences étaient les moins saillantes.

Ouvertes le 6 décembre dans le village de Rimbo, près de Stockholm, les discussions devraient être closes jeudi 13 décembre. "Nous espérons que ces consultations auront constitué un tournant" pour un futur règlement du conflit yéménite, a déclaré mardi soir 11 décembre un responsable de l'ONU sous couvert d'anonymat.

15.000 noms

Askar Zaeel, un négociateur gouvernemental pour l'échange de prisonniers, a précisé que les rebelles avaient identifié 7.487 prisonniers dont ils souhaitent la libération. De son côté, le gouvernement a demandé l'élargissement de 8.576 détenus.

M. Zaeel a précisé à l'AFP que le gouvernement avait également réclamé aux rebelles la remise du corps de l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh, tué en décembre 2017 par ses anciens alliés houthis, appuyés par l'Iran, qui lui reprochaient une ouverture vers l'Arabie saoudite.

De leur côté, les rebelles ont annoncé sans autre précision avoir échangé avec le gouvernement une liste de 15.000 prisonniers des deux camps.

Selon un négociateur rebelle, Abdelkader Mourtada, l'échange pourrait intervenir "le 20 janvier", a-t-il ajouté.

Le Comité international de la Croix-Rouge a confirmé qu'il superviserait l'échange.

AFP/VNA/CVN

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