L'AIEA se veut positive sur l'Iran et y retourne dans trois semaines

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) effectuera une nouvelle mission à Téhéran les 21 et 22 février, après celle réalisée du 29 au 31 janvier, qu'elle a jugée positive tout en soulignant qu'il reste encore beaucoup de progrès à accomplir.

L’inspecteur en chef de l’AIEA, Herman Nackerts (gauche), à son arrivée à Vienne, au retour d'une visite de trois jours en Iran.

"Une nouvelle mission aura lieu à Téhéran du 21 au 22 février", a annoncé le 1er févirer au soir l'agence onusienne basée à Vienne. Le chef des inspecteurs de l'AIEA a reconnu le 1er février qu'il restait "encore beaucoup de travail à accomplir" avec l'Iran au sujet de son programme nucléaire controversé, au retour d'une visite de trois jours qualifiée toutefois de positive. "Nous avons eu trois jours de discussions intenses sur toutes nos priorités. Nous sommes déterminés à résoudre toutes les questions en suspens et les Iraniens ont dit qu'ils s'y engageaient aussi", a déclaré Herman Nackaerts à des journalistes à l'aéroport de Vienne. "La visite a été bonne", a estimé le Belge.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a lui aussi qualifié les discussions de "bonnes". "La délégation avait quelques questions concernant des études présumées (contenues dans le rapport très critique de novembre de l'AIEA) et grâce à Dieu, nous avons eu de très bonnes sessions", a déclaré Ali Akbar Salehi, selon des propos rapportés par l'agence Fars. "Ils n'ont visité aucun site nucléaire. Nous étions prêts à leur faciliter de telles visites s'ils l'avaient voulu", a-t-il ajouté.

La délégation était également composée du numéro deux de l'AIEA, l'Argentin Rafael Grossi, de la directrice des affaires juridiques de l'agence, l'Américaine Peri Lynne Johnson, et de deux experts en armement nucléaire, Jacques Baute (France) et Neville Whiting (Afrique du Sud).

Moscou, soutenu par Pékin, s'oppose toutefois à de nouvelles sanctions contre Téhéran, alors que les États-Unis et l'Union européenne (UE) veulent accroître leurs sanctions contre l'Iran, en s'attaquant à l'industrie pétrolière du pays -- par le biais d'un embargo graduel sans précédent -- et sa banque centrale.

L'AIEA enquête depuis huit ans, sans être en mesure de déterminer avec certitude si le programme nucléaire iranien est de nature purement pacifique, comme l'affirme la République islamique, ou bien également militaire. 

AFP/VNA/CVN

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