La traçabilité, gage de haute valeur ajoutée

Dans la province de Lâm Dông (Hauts plateaux du Centre), 38 zones de culture ont reçu des codes de traçabilité. Pour obtenir ce résultat, les fruiticulteurs ont adopté de nouvelles méthodes et renoncé à l’usage excessif des produits phytosanitaires.

>>L’agriculture vietnamienne à l’heure de la restructuration

>>Signes positifs pour les exportations de fruits vietnamiens

>>L’agriculture de Lâm Dông mise sur la digitalisation

À Lâm Dông, près de 10.000 ha sont réservés à la culture du durian.
Photo : VNA/CVN

Cap cette semaine sur les Hauts plateaux du Centre où depuis quelques années, les agriculteurs et les entreprises exportatrices s’associent pour créer des exploitations d’arbres fruitiers de haute qualité. Ces exploitations sont soumises à des normes de fonctionnement très strictes et les lots de fruits qui en sont issus sont tous nantis d’un code de traçabilité. C’est d’agriculture à haute valeur ajoutée qu’il s’agit ici.

Dans la province de Lâm Dông, près de 10.000 ha sont dévolus à la culture du durian. Les fruits, eux, sont dotés d’un code de traçabilité et cultivés selon les normes de bonne pratique agricole du Vietnam (VietGAP), l’idée étant d’en faire des produits plus facilement exportables. Tout le monde semble y trouver son compte : les fruiticulteurs comme les entreprises exportatrices. C’est en tout cas ce qui ressort des propos d’un exportateur local, Vo Huu Long, directeur de la société Long Thuy.

"Grâce au code de traçabilité et à la certification VietGap, nous pouvons vendre nos durians à un bien meilleur prix: de 15.000 à 20.000 dôngs de plus... Et la chance nous sourit puisque récemment nous avons signé un contrat pour exporter 6.000 tonnes de durians", explique-t-il.

La province de Dak Nông s’emploie à développer des chaînes de production pour ses produits agricoles dont les fruits de la passion.
Photo : VNA/CVN

La province de Dak Nông, elle, s’emploie à développer des chaînes de production pour ses durians, ses fruits de la passion, ses mangues et ses avocats. Les autorités locales ont délivré des codes de traçabilité à certaines plantations pour leur permettre d’exporter, fait savoir Bùi Phu Tôn, directeur de Nghiêp Xuân, une société d’import-export de la ville de Gia Nghia.

"Désormais, les exportations se font au grand jour, ce qui veut dire qu’elles sont soumises à des critères très rigoureux, notamment en termes de traçabilité et d’emballage", indique-t-il.

Les codes de traçabilité donnent une véritable valeur ajoutée aux produits agricoles. Pour Nguyên Thi Tinh, directrice adjointe du Service de l’agriculture et de développement rural de la province de Dak Nông, il s’agit là encore de se donner les moyens d’exporter toujours plus.

"La création de zones de culture doit s’accompagner de l’établissement de chaînes de production et donc de l’obtention d’un code de traçabilité, qui permet aux consommateurs de savoir d’où provient tel ou tel fruit. C’est du reste ce que prévoit notre plan de restructuration agricole", dit-elle.

Les marchés sont de plus en plus exigeants et les consommateurs aussi. Ainsi, les producteurs doivent se mettre au niveau s’ils veulent se maintenir la tête hors de l’eau.


VOV/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top