La puissance des géants technologiques américains pointée du doigt

Google, Apple, Facebook ou Amazon, souvent désignés par l'acronyme GAFA, sont des mastodontes : Apple est la première capitalisation boursière à près de 800 milliards de dollars. Celle d'Alphabet, la maison mère de Google, atteint près de 650 milliards de dollars. Plus de deux milliards de personnes consultent leur compte Facebook chaque mois.

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Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, lors d'un discours à l'occasion du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima, le 19 novembre 2016.

Google détient 90% du marché de la recherche sur internet aux États-Unis et en Europe et, avec Facebook, draine plus des trois-quarts du marché publicitaire sur internet aux États-Unis.

Ces groupes sont dans le viseur des autorités européennes, qui ont notamment sanctionné Google pour abus de position dominante ou tentent de taxer davantage les GAFA.

Mais même aux États-Unis, de plus en plus de voix venant de tous horizons idéologiques s'élèvent pour dénoncer leur influence.

Selon un sondage publié lundi 25 septembre par le quotidien USA Today dans un article titré Amazon, Google et Facebook sont-ils trop gros ?, 76% des Américains interrogés estiment que les entreprises technologiques ont trop d'influence dans leurs vies. Parmi ceux qui pensent ainsi, 52% jugent cette influence "mauvaise".

Google, Facebook et Amazon "ont plus de pouvoir qu'aucun autre monopole jusqu'ici" et "nous devons nous (en) inquiéter très fortement", lance Barry Lynn, directeur de l'Open Markets Institute, très virulent contre les GAFA depuis qu'il a été renvoyé d'une fondation co-financée par Google.

Ils sont aussi dans le collimateur de l'organisation New Center, créée récemment par des personnalités politiques de gauche et de droite.

"Les grands groupes +tech+ ont des moyens quasi-illimités, qu'ils peuvent utiliser pour faire du lobbying", regrette Bill Galston, ex-conseiller de l'ancien président démocrate Bill Clinton et co-fondateur de New Center. "Est-ce bon pour la démocratie ?", s'interroge-t-il.

Cet été, le très à droite Steve Bannon, un temps conseiller de Donald Trump, voulait imposer des régulations à Google et Facebook semblables à celles dont font l'objet les opérateurs de téléphonie ou du câble.

AFP/VNA/CVN

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