La Mer Orientale au centre d’une conférence internationale à Hô Chi Minh-Ville

Avec pour thème «La Mer Orientale : la coopération pour la sécurité et le développement régional», la 9e conférence internationale sur la Mer Orientale s’est ouverte lundi 27 novembre à Hô Chi Minh-Ville.

>>Nécessité de coopérer dans la gestion des conflits en Mer Orientale

La 9e conférence internationale sur la Mer Orientale a lieu les 27 et 28 novembre à Hô Chi Minh-Ville.

La 9e conférence internationale sur la Mer Orientale a été organisée par l'Académie de diplomatie du Vietnam (DAV), le Fonds d'études sur la Mer Orientale (FESS) et l'Association des juristes vietnamiens (VLA). Elle a réuni près de 200 participants, dont près de 90 spécialistes internationaux, 70 chercheurs et délégués vietnamiens, 20 représentants de 17 institutions diplomatiques étrangères au Vietnam, ainsi que 60 journalistes de 35 agences de presse nationales et étrangères.

La réunion offrait des possibilités aux chercheurs vietnamiens et étrangers d’obtenir des perspectives approfondies sur la situation de la Mer Orientale l'année dernière sous de nombreux points de vue, ainsi que d'analyser et discuter des mesures pour assurer la paix, la stabilité et la coopération dans la région.

La réunion a regroupé près de 200 chercheurs et conférenciers prestigieux venus des quatre coins du monde.

Sept séances de travail

En deux jours, la conférence est organisée en sept séances, mentionnant plusieurs questions d'actualité relatives à la Mer Orientale telles que l’évaluation sur les changements, les relations internationales et l'ordre sur la base juridique, l’équilibre militaire et paramilitaire, les opérations maritimes : source des conflits ou des domaines de coopération, les aspects juridiques, les initiatives visant à promouvoir le développement durable et la coopération, le contenu et le processus du Code de conduite en Mer Orientale (COC).

S’adressant lors de la cérémonie inaugurale, le professeur Nguyên Vu Tùng, directeur de l’Académie de diplomatie du Vietnam, a constaté que la Mer Orientale restait encore «un des problèmes déroutants et imprévisibles pour les spécialistes et chercheurs internationaux» et «un point chaud convergent» de multiples couches de contradiction, de compétitions géostratégiques du monde.

Depuis la décision de la Cour permanente d'arbitrage (CPA), la situation de la Mer Orientale a largement évolué. Cependant, à long terme et en général, l’insécurité et la dimension anxiogène demeurent. On parle toujours de situation de non-droit et de conflits. L'ordre ne règne pas encore totalement puisque le droit international n'a pas été entièrement respecté. D'un point de vue régional, les efforts visant à régler les différends sont toujours «provisoires» et «disparates». Un paradoxe existentiel est que bien qu'il y ait beaucoup d'initiatives coopératives, les résultats sont très limités, en raison du manque de «confiance stratégique».

Carlyle A. Thayer, professeur de l’Université New Shouth Wales, Institut de la défense d’Australie, lors d’une interview dans le cadre de la conférence.

Devant l'évolution de plus en plus complexe en Mer Orientale, Nguyên Vu Tùng a exhorté les scientifiques à analyser avec soin et à proposer des solutions complètes et durables ainsi que des approches pratiques pour régler des litiges, réduire la tension, tirer parti de la coopération et résoudre radicalement les problèmes.

Au cours de la séance d'ouverture, le juge Vladimir Vladimirovich Golitsyn, ancien juge en chef du Tribunal international du droit de la mer (ITLOS), a prononcé un discours insistant sur le rôle et la contribution de la cour et l'arbitrage dans le règlement des différents maritimes. «Le rôle des tribunaux internationaux ne devrait pas être sous-estimé parce que la formation de la cour est un facteur important dans le développement de la primauté du droit international et de la gouvernance de la mer», a-t-il déclaré.

Cependant, toujours selon lui, le recours aux institutions judiciaires internationales pour le règlement des différends maritimes est confronté à certains défis, émanant à la fois des États et des institutions judiciaires elles-mêmes. La contribution des institutions judiciaires internationales à la paix et à la stabilité dépend de la position adoptée par les différents acteurs du système.

Texte et photos : Trung Khánh/CVN

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