La dirigeante de Huawei demande au Canada de ne pas l'extrader aux États-Unis

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Les avocats de la dirigeante du géant chinois des télécoms Huawei, Meng Wanzhou, arrêtée à Vancouver en décembre, ont écrit lundi 24 juin au ministre canadien de la Justice pour lui demander d'abandonner la procédure d'extradition vers les États-Unis. Mme Meng a été arrêtée au Canada à la demande de la justice américaine, qui l'accuse d'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran mais aussi, via deux filiales, d'avoir volé des secrets industriels du groupe de télécoms américain T-Mobile. Des accusations contestées par ses avocats. La directrice financière de Huawei avait été remise en liberté quelques jours plus tard, moyennant le dépôt d'une caution de 10 millions de dollars canadiens (6,6 millions d'euros), le port d'un bracelet électronique et la remise de ses passeports. Les audiences sur la demande d'extradition des États-Unis doivent débuter le 20 janvier 2020. Le courrier envoyé lundi 24 juin au ministre canadien de la Justice, David Lametti, par les avocats de la Chinoise n'a pas été rendu public. Mais ces derniers ont indiqué dans un communiqué avoir demandé au ministre d'abandonner une procédure d'extradition jugée "sans fondement", et qu'il en irait mieux ainsi pour les "intérêts nationaux canadiens". L'arrestation de Mme Meng a provoqué une crise diplomatique sans précédent entre Ottawa et Pékin.


AFP/VNA/CVN

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