La COP15 aidera à régler la crise de la biodiversité d'ici 2030, selon un expert

La conférence onusienne sur la biodiversité qui s'ouvrira lundi 11 octobre à Kunming en Chine définira les grandes lignes de la résolution de la crise mondiale de la biodiversité au cours d'une prochaine décennie.

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Une girafe dans la réserve du Masaï Mara en janvier 2019 au Kenya.
Photo : AFP/VNA/CVN

La conférence onusienne sur la biodiversité qui s'ouvrira lundi 11 octobre à Kunming en Chine sera essentielle pour définir les grandes lignes de la résolution de la crise mondiale de la biodiversité au cours d'une prochaine décennie jugée "décisive", a confié dans une interview accordée mardi 5 octobre à Xinhua James Roth, vice-président chargé des politiques mondiales et des affaires gouvernementales à l'ONG Conservation International.

La première partie de la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP15) se tiendra à la fois en ligne et en personne. Elle se penchera sur un "cadre mondial de la biodiversité post-2020" afin de tracer un plan directeur pour la préservation de la biodiversité à l'avenir. La seconde partie se tiendra au premier semestre 2022 et comportera un volet présentiel complet.

"Cela en dit long sur le niveau d'engagement dont le monde a fait preuve pour résoudre la crise de la biodiversité. Et la Chine a vraiment maintenu le cap, s'efforçant de s'assurer que (...) la COP15 soit un succès", a dit M. Roth dont l'ONG basée aux États-Unis a pour mission de promouvoir la biodiversité mondiale et le bien-être de l'humanité.

"La période entre 2020 et 2030, qui a été déclarée décennie décisive, est notre chance de faire les choses correctement, en avançant vers un accord sur le cadre mondial de la biodiversité post-2020", a-t-il ajouté.

"La Déclaration de Kunming, selon nous, est une occasion pour les gouvernements du monde entier de montrer leur soutien au niveau d'ambition qui doit être reflété dans le texte du cadre de la biodiversité de 2020", a-t-il ajouté.

"Je pense qu'il est essentiel de parvenir à un état positif de la nature d'ici 2030. Tout ce qui n'est pas prévu dans le cadre serait une occasion manquée de montrer l'importance de la nature pour les personnes, les entreprises et la santé de notre planète", a averti James Roth.

"La crise actuelle de la biodiversité et du climat dans le monde ne s'arrête pas aux défis mondiaux. Le dur labeur de tous les pays est de continuer à aller de l'avant", a-t-il dit, se disant "heureux que la Chine mette autant l'accent sur ce point".

Pour ce cadre de Conservation International, la pandémie de nouveau coronavirus a nécessité une coopération internationale pour faire face à des défis mondiaux tels que le changement climatique. Ce fléau ayant mis en évidence un monde interconnecté, il a estimé que "non seulement on doit avoir des engagements de la part des pays qui ont des paysages et des géographies riches en carbone et en biodiversité, mais on a besoin d'engagements financiers de la part des pays les plus riches".

"La crise de la biodiversité est au centre de la scène au même titre que la crise climatique. L'extinction des espèces, la dégradation des habitats et la perte des avantages que procure la nature sont autant d'éléments de cette crise", a averti M. Roth.

"La science est claire à ce sujet et nous pensons que les solutions sont également claires (...) Nous sommes très encouragés par la façon dont les pays, y compris la Chine, prennent des mesures ambitieuses en réponse à la science qui détaille la perte de biodiversité", a conclu M. Roth.


Xinhua/VNA/CVN

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