Migration
La capitale belge, le théâtre de deux manifestations "pour" et "contre" le pacte de l'ONU

Deux manifestations, l'une "pour" et l'autre "contre" le pacte de l'ONU sur les migrations signé dans la ville marocaine de Marrakech, ont été organisées dimanche 16 décembre dans la capitale belge, Bruxelles.

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La marche a regroupé près de 5.500 personnes.

Si l'une s'est déroulée dans le calme, l'autre a dégénéré dimanche après-midi 16 décembre et une centaine de personnes ont été interpellées, dont six arrestations judiciaires, confirme le Parquet de Bruxelles. Organisée par des associations de droite et d'extrême droite flamandes opposées au pacte de l'ONU sur les migrations, la marche a regroupé près de 5.500 personnes. Un premier groupe de manifestants de la marche contre le pacte de Marrakech s'est mis en branle vers 11h50, depuis la gare de Bruxelles-Central en direction des institutions européennes.

Une fois arrivés, les manifestants ont lancé des pétards et fumigènes. La tension est montée peu avant 14h00 heure locale devant la Commission européenne où les manifestants ont jeté des projectiles en direction des policiers. Les autopompes sont arrivées peu de temps après et les forces de l'ordre ont également eu recours à des gaz lacrymogènes et à la cavalerie, rapporte le journal belge La Libre. La police bruxelloise a arrêté une centaine de personnes suite à ces débordements.

La deuxième, la "marche pour Marrakech", appellait quant à elle à ne pas voir les migrants comme un problème mais plutôt à interpréter de cette manière la politique du gouvernement à leur encontre, rapporte le journal belge la Dernière Heure. La contre-manifestation a reçu le soutien de l'organisation étudiante de gauche Comac, de la Ligue francophone des droits de l'Homme, de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, de Vie Féminine et du syndicat socialiste FGTB-CGSP. Tout s'est passé dans le calme, alors que quelques "gilets jaunes" ont fait leur apparition pour dénoncer la récupération des mouvements sociaux par l'extrême droite.


Xinhua/VNA/CVN

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