La Bourse de Paris termine en petite hausse de 0,36%

La Bourse de Paris a clôturé en légère hausse de 0,36% jeudi 17 mars, prudente face à l'absence d'avancée dans les négociations entre l'Ukraine et la Russie, ce qui fait craindre que le conflit et ses conséquences économiques ne s'arrêtent pas de sitôt.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a progressé de 23,88 points à 6.612,52 points. La veille, il avait bondi de 3,68%, espérant un compromis prochain entre les négociateurs russes et ukrainiens.

"Le marchés pariait sur une désescalade depuis une semaine et on voit aujourd'hui que le conflit va durer dans le temps", constate Charles de Riedmatten, gérant actions de Myria AM.

La situation faisait remonter de plus de 7% les prix du pétrole brut.

L'accélération de la hausse des prix aux États-Unis a poussé la Réserve fédérale américaine, la Fed, à relever mercredi 16 mars ses taux directeurs de 0,25 point, une première depuis 2018, pour les mener dans la fourchette entre 0,25 et 0,50%.

La Fed table désormais sur 4,3% d'inflation en 2022, près du double de ses dernières prévisions en décembre.

Le conflit risque de coûter un point à la croissance mondiale en un an si ses effets sur les marchés énergétiques et financiers s'avèrent durables, a averti l'OCDE, et pourrait pousser l'inflation d'environ 2,5 points supplémentaires.

Renault manque de pièces

Le constructeur automobile Renault va mettre à l'arrêt deux usines, faute de puces électroniques mais aussi de pièces venant d'Ukraine. Son titre a perdu 5,49% à 23,41 euros, pire performance du CAC 40 en raison de son exposition à la Russie.

Le secteur automobile tout entier est pénalisé par le conflit russo-ukrainien, qui fait craindre des perturbations dans leurs chaînes de production.

Stellantis a cédé 2,31% à 14,71 euros. Les équipementiers Faurecia (-5,68% à 24,73 euros), Valeo (-1,34% à 15,82 euros) et Plastic Omnium (-2,25% à 16,50 euros) ont souffert aussi.

Veolia a engrangé en 2021 des résultats record, avant même la spectaculaire absorption de son rival Suez. Le groupe vise une "croissance solide" pour 2022, malgré les incertitudes liées à la crise en Ukraine. Il a progressé de 2,77% à 30,02 euros.


AFP/VNA/CVN

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