La Bourse de Paris rebondit nettement

La Bourse de Paris grimpait de 1,54% lundi matin 1er mars, effaçant ses pertes de vendredi grâce à une accalmie sur le front obligataire, l'autorisation d'un nouveau vaccin anti-COVID aux États-Unis et une première étape dans l'adoption du plan de relance américain.

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Vers 09h18, l'indice vedette CAC 40 progressait de 87,58 points à 5.790,80 points. Vendredi 26 février, il avait reculé de 1,39%, portant ses pertes sur la semaine à 1,20%. Ce regain d'optimisme "semble être le résultat d'une pause dans la hausse des rendements, les marchés obligataires se stabilisant après l'agitation observée à la fin du mois dernier", indique Michael Hewson, analyste en chef chez CMC Markets UK.

Le taux d'emprunt américain à dix ans, après être monté jusqu'à plus de 1,50% jeudi, est redescendu autour de 1,41% vendredi 26 février. De son côté, le taux français de même échéance, après être passé au-dessus de la barre de 0% jeudi 25 février pour la première fois depuis neuf mois, évoluait autour de -0,05% ce lundi 1er mars.

Aux États-Unis, "le plan de soutien à 1.900 milliards d'USD a été voté à la Chambre des représentants samedi 27 février, ce qui devrait permettre de soutenir un rebond des marchés à court terme", note pour sa part Vincent Boy, analyste marché chez IG France.

Par ailleurs, une autorisation en urgence a été accordée samedi 27 février outre-Atlantique au vaccin de Johnson & Johnson contre le COVID-19 pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Ce vaccin unidose, qui peut être stocké à des températures de réfrigérateur, devrait être approuvé par l'Agence européenne du médicament début mars, et distribué à partir de fin mars ou début avril, selon la ministre française déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

Du côté des indicateurs, l'activité manufacturière en Chine a connu en février son plus faible rythme de croissance en neuf mois, pénalisée par les conséquences du COVID-19 qui ont pesé sur la demande et les chaînes d'approvisionnement. En France, les ventes d'automobiles neuves ont reculé en février de 20,95% sur un an, a annoncé lundi 1er mars le comité des constructeurs (CCFA).

Eurofins Scientific en forme

Le géant français des laboratoires d'analyses montait de 1,85% à 75,00 euros après avoir vu son bénéfice net quasiment tripler en 2020 grâce à une forte activité liée à la pandémie de COVID-19, a-t-il annoncé lundi 1er mars, confirmant son optimisme pour la période à venir.

L'automobile remonte

Renault prenait 1,74% à 37,77 euros et Stellantis gagnait 1,55% à 13,63 euros. Le premier a vu ses ventes de voitures reculer de 22% à 28.376 véhicules en février sur un an, avec une forte baisse de la marque Renault (-35%) mais une très bonne performance de Dacia (+26%). Peugeot (groupe Stellantis) est resté en tête des ventes avec 26.750 véhicules écoulés (-17%), porté par ses 208 et 2008.


AFP/VNA/CVN

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