La Bourse de Paris rebondit (+0,51%) à 5.006,52 points à l'ouverture

La Bourse de Paris s'essoufflait un peu jeudi matin 9 juillet (+0,04%), repassant à l'équilibre après avoir ouvert en hausse, les incertitudes provoquées par l'augmentation des cas de contaminations au COVID-19 revenant au galop.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h40, l'indice CAC 40 avançait de 2,01 points à 4.983,14 points. La veille, il avait fini en net repli de 1,24%.

La Bourse de New York a rebondi mercredi 8 juillet, grâce à plusieurs grands noms du secteur technologique américain.

"Les marchés attendent des bonnes nouvelles sur le front budgétaire d'ici à la fin du mois, au sujet du plan d'aide européen, mais aussi du nouveau plan américain", indique Tangi Le Liboux, stratégiste du courtier Aurel BGC.

Par conséquent, "les marchés actions se détournent de plus en plus des fondamentaux économiques", analyse Ipek Ozkardeskaya, chez Swissquote Bank. "La certitude que l'argent va continuer d'affluer dans les marchés financiers donne une tranquillité d'esprit aux investisseurs".

Les grandes banques centrales et les gouvernements ont répondu par des mesures historiques face à la pandémie qui a mis un temps toute l'économie à l'arrêt.

Cependant, une résurgence épidémique constitue un risque d'une multiplication des reconfinements qui affecteraient encore davantage le rebond en cours de l'activité.

Par conséquent, la perspective de nouvelles mesures de soutien constitue un élément moteur pour les marchés.

Par ailleurs, "les marchés américains ne s'inquiètent pas non plus outre-mesure de la progression de l'épidémie dans le Sud et l'Ouest des États-Unis", selon M. Le Liboux.

Après leur divorce avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - qualifié mercredi par l'Allemagne de "revers" face à la pandémie qui a fait plus de 545.000 morts dans le monde - les États-Unis ont dépassé le seuil des trois millions de personnes contaminées et contraint plusieurs de leurs États à suspendre leur processus de déconfinement.

Point fort de la séance européenne, les ministres des Finances de la zone euro -l'Eurogroupe- élisent jeudi 9 juillet leur nouveau président, un scrutin indécis pour un poste clé.

L'élection est prévue en fin d'après-midi par visioconférence et "les opérateurs de marché vont être aux aguets de tout progrès potentiel en lien avec le plan de relance" de la zone euro, indique David Madden, analyste pour CMC Markets.

Sur le plan des statistiques, les investisseurs se pencheront sur les nouvelles demandes d'allocation chômage aux États-Unis.

"Un nouveau mauvais chiffre pourrait accentuer l’aversion au risque alors que les craintes commencent à émerger concernant la saison des résultats qui va réellement démarrer la semaine prochaine et qui s'annonce, selon toute vraisemblance, très mauvaise", estime Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Du côté des valeurs, Airbus régressait de 1,46% à 64,87 euros, le géant de l'aéronautique ayant livré 196 avions sur les six premiers mois de l'année, soit moitié moins qu'au premier semestre 2019.

Alstom lâchait 0,28% à 42,80 euros après avoir annoncé qu'il allait proposer à la Commission européenne de céder son site de production de Reichshoffen (Bas-Rhin) ainsi que des installations sur un site en Allemagne afin de pouvoir racheter son concurrent Bombardier Transport.

Pierre et Vacances prenait 0,63% à 15,85 euros après avoir annoncé l'abandon de son projet de domaine Center Parcs à Roybon (Isère), bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires.

AFP/VNA/CVN

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