La Bourse de Paris poursuit son repli (-0,73%) à mi-séance

La Bourse de Paris poursuivait son repli (-0,73%) mercredi 8 juillet à la mi-journée, obnubilée par la progression de la pandémie de COVID-19 et son impact sur l'économie mondiale.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 13h56 (11h56 GMT), l'indice CAC 40 perdait 36,6 points à 5.006,99 points. La veille, il avait fini en repli de 0,74%. La cote parisienne est restée en territoire négatif depuis l'ouverture, à proximité des 5.000 points. Wall Street se préparait aussi à ouvrir en petite hausse Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,15%, celui de l'indice élargi S&P 500 0,22% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,43%.

"La consolidation se poursuit sur les actifs plus risqués. Ces corrections baissières, d'une ampleur limitée jusqu'à présent, sont pour la plupart perçues comme +saines+ par les investisseurs suite au plus fort rebond de l'année sur les marchés boursiers", écrit Pierre Veyret, analyste à Activtrades. Toutefois, poursuit-il, "certains opérateurs de marché craignent également que le nouvel élan du coronavirus n'affecte le rythme de la reprise économique".

Depuis une quinzaine de jours, les marchés semblaient être devenus insensibles aux mauvaises nouvelles sanitaires, persuadés de pouvoir compter pour longtemps sur des soutiens économiques et monétaires. Plusieurs membres de la Réserve fédérale américaine ont d'ailleurs rappelé la volonté de l'institution de rester en soutien de l'activité. Or, "le risque pour les marchés serait d'une attente trop forte sur les actions des banques centrales", observe Alexandre Hezez, responsable des investissements de Richelieu Gestion.

"Désormais, la tendance devrait rester hésitante avec des marchés globalement en position d'attente à l'approche de la saison des résultats du deuxième trimestre qui ne débutera réellement aux États-Unis que la semaine prochain", note Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance. Par ailleurs, la saison des publications des résultats d'entreprises "peut être un élément déclencheur d'une correction", prévient M. Hezez. "Les investisseurs misent sur une stabilisation de la dégradation des prévisions, mais si la dégradation est plus forte, alors une correction des marchés est attendue".

Les cycliques fléchissent

Côté statistiques, la récession devrait être de 9% cette année en France, selon l'Insee, qui s'est montré mercredi 8 juillet un peu plus optimiste que le gouvernement qui anticipe un recul du produit intérieur brut de 11%. Les investisseurs attendent notamment le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux États-Unis.

Sur le plan sanitaire, la première économie mondiale continue de battre des records de contaminations, avec 60.000 nouveaux cas et 1.100 morts pour la seule journée de mardi. Le président Donald Trump a indiqué avoir notifié le retrait de son pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qu'il avait précédemment critiquée pour sa gestion de la crise.

Sur le tableau des valeurs, les cycliques fléchissaient, à l'instar du secteur aéronautique et automobile. Airbus (-2,97% à 65,30 euros), dont plusieurs milliers de salariés manifestaient dans l'enceinte du groupe, à la périphérie toulousaine, contre le plan de suppression d'emplois annoncé. Renault glissait de 3,90% à 22,19 euros et Peugeot de 2,94% à 14,22 euros. Le secteur informatique restait très éprouvé, particulièrement Akka Technologies (-7% à 25,25 euros), Sopra Steria (-3,01% à 112,90 euros et Atos (-1,39% à 77,82 euros).

Aéroport de Paris perdait 1,71% à 91,95 euros. Le groupe a finalisé le rachat d'une participation de 49% du groupe indien GMR Airports, mais le montant de l'opération a été révisé afin de "prendre en compte l'impact de la pandémie". En revanche, TechnipFMC grimpait de 7,08% à 6,95 euros après l'annonce de la signature d'un "contrat majeur" en Egypte, expression utilisée par l'entreprise quand le montant est supérieur à un milliard de dollars.


AFP/VNA/CVN

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