La Bourse de Paris perd 0,65%, sur des prises de bénéfices

La Bourse de Paris était sujette aux prises de bénéfices (-0,65%) lundi matin 7 décembre après cinq semaines consécutives de hausse, focalisée sur l'urgence d'un plan de relance américain et la phase finale des négociations post-Brexit.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h20, l'indice CAC 40 reculait de 38,14 points à 5.571,01 points. Vendredi, il avait progressé de 0,62% à 5.609,15 points.

Des informations de presse selon lesquelles les États-Unis envisageraient de sanctionner des responsables chinois au sujet des récents événements à Hong Kong (Chine) pesaient sur la tendance, selon Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.

Les investisseurs avaient pourtant de quoi se réjouir de l'actualité économique.

En Chine, les exportations ont progressé en novembre de 21,1% sur un an, une hausse bien supérieure aux attentes du marché, et la plus forte depuis plus de deux ans.

En Allemagne, la production industrielle a progressé à nouveau en octobre, dissipant les craintes d'une chute de la conjoncture pour la fin d'année. Pour autant, la production industrielle reste encore en-deçà de son niveau d'avant la pandémie de COVID-19.

Aux États-Unis, qui continuent d'enregistrer un nombre très élevé de contaminations quotidiennes au coronavirus, le scénario était moins rassurant.

Après avoir prédit un hiver "sombre", Joe Biden a appelé vendredi 4 décembre à apporter dès "maintenant" une aide aux Américains puisque de nombreuses aides aux chômeurs et familles expirent le 26 décembre. Et que les créations d'emplois ont pris un sérieux coup de froid en novembre.

Du soutien à la croissance

Les parlementaires américains devaient ainsi plancher cette semaine sur des mesures de soutien aux entreprises et aux ménages.

Ils doivent également trouver un accord sur une loi de financement pour éviter un "shutdown", la mise à l'arrêt du gouvernement fédéral par manque de financement de l'État, le 11 décembre prochain.

Outre un soutien budgétaire, "les banques centrales fourniront le niveau de liquidités jugé nécessaire pour éviter une crise de confiance sur les marchés", soulignent les experts d'Aurel BGC.

La Banque centrale européenne est attendue jeudi pour sa dernière réunion de l'année.

"Face à une inflation qui reste de manière persistante très basse (...), la BCE n'a pas d'autre choix que d'envoyer un nouveau signal d'action aux marchés financiers", estime Christopher Dembik, responsable de la recherche économique pour Saxo Banque.

Côté valeurs, les bancaires, qui étaient en progression la semaine passée, repartaient à la baisse. Société Générale, qui va fusionner ses réseaux de banques Société Générale et Crédit du Nord, en entraînant la fermeture de 600 agences, reculait de 1,41% à 18,04 euros. BNP Paribas perdait 2,01% à 44,82 euros et Crédit Agricole 1,81% à 10,85 euros.

Axa descendait de 1,12% à 19,78 euros en perspective d'une réunion prévue lundi entre Bercy et les assureurs sur la question du gel des primes d'assurance des hôteliers et restaurateurs.

EDF lâchait 0,95% à 13,04 euros après la dénonciation dimanche par Greenpeace de failles dans la sécurité du chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche). L'ONG affirmait avoir pu consulter des documents confidentiels et détaillés sur la protection du site.

Eramet, qui cherche un repreneur pour sa filiale Aubert & Duval, spécialisée dans les aciers et alliages de haute performance et visée par un plan de départs volontaires, cédait 1,43% à 39,91 euros.


AFP/VNA/CVN

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