La Bourse de Paris mollit un peu face aux tensions géopolitiques

La Bourse de Paris a fini en léger recul vendredi 14 juin (-0,15%), peu perturbée par l'escalade des tensions entre l'Iran et les États-Unis mais toujours focalisée sur le contentieux commercial sino-américain.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a cédé 8,01 points à 5.367,62 points, dans un volume d'échanges faible de 2,85 milliards d'euros. La veille, il avait terminé à l'équilibre (+0,06%). Au cours de la semaine écoulée, l'indice est resté quasi stable (+0,07%). Ses gains depuis le 1er janvier atteignent désormais +13,46%. La cote parisienne a ouvert en baisse, sans changer de direction par la suite.

"Les marchés sont focalisés uniquement sur l'international, la géopolitique, entre les attaques de pétroliers près du détroit d'Ormuz et le bras de fer entre la Chine et les États-Unis sur le commerce", souligne Philippe Cohen, gérant à Kiplink Finances. "Le marché est assez stable et tourne en rond, dans l'attente d'un début de résolution du problème sino-américain qui plombe tout le monde." Le marché, qui considère que "ni les Iraniens ni les Américains ne veulent une guerre ouverte" est "axé sur l'approche du G20 et la question de savoir s'il va y avoir un début d'accord commercial entre la Chine et les États-Unis", souligne le spécialiste.

Cependant, les investisseurs "ne voient pas les États-Unis entrer en guerre contre l'Iran, cela embraserait toute la région". En outre, "Trump n'est pas un va-t-en-guerre" et "ne va pas ouvrir un nouveau front militaire", estime M. Cohen. Côté valeurs, STMicroelectronics a été à la peine (-3,22% à 14,14 euros) dans le sillage des semi-conducteurs américains après les prévisions décevantes de Broadcom. Iliad, qui fait partie, selon Les Echos, des entreprises qui vont investir dans le projet de cryptomonnaie de Facebook, a reculé de 3,97% à 101,50 euros.

Airbus a lâché 0,20% à 122,42 euros. L'avionneur européen s'est entendu avec les sept nations clientes de l'A400M sur une révision du contrat pour cet avion de transport militaire qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Eiffage a baissé de 1,59% à 85,46 euros, le groupe devant exploiter un futur tronçon de la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA), "route de la mort" aux nombreux accidents, à l'issue de la transformation d'une nationale en autoroute.

EDF a été aussi dans le rouge (-1,09% à 11,78 euros), après avoir annoncé le rachat de la petite société allemande Energy2market (E2m) pour un montant non dévoilé, afin de se renforcer dans la gestion des énergies renouvelables décentralisées.

AFP/VNA/CVN

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