La Bourse de Paris manque de direction à mi-séance (-0,15%)

La Bourse de Paris manquait de direction lundi 27 juillet à mi-séance (-0,15%), focalisée sur la lutte ardue contre la pandémie de COVID-19, les tensions entre la Chine et les États-Unis et la perspective d'un nouveau plan de soutien à l'économie américaine.

>>La Bourse de Paris en baisse de 0,67%

>>La Bourse de Paris repasse sous les 5.000 points

>>La Bourse de Paris en phase d'hésitation

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 12h48 (10h48 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 7,46 points à 4.948,97 points. Il avait fini en net recul (-1,54%) vendredi. La place parisienne a ouvert en léger repli puis s'est enfoncée davantage avant de revenir osciller autour de l'équilibre. Wall Street, de son côté, devait ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,49%, celui sur l'indice élargi S&P 500 0,58% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 1,18%.

"Non seulement les relations politiques s'effilochent entre les États-Unis et la Chine mais les inquiétudes liées à la crise sanitaire pèsent aussi" sur la tendance, commente David Madden, analyste pour CMC Markets. "Il est de plus en plus difficile pour les investisseurs d'ignorer la montée des nouveaux cas de coronavirus", même si "un confinement complet semble peu probable en Europe et aux États-Unis", constate également Milan Cutkovic, analyste pour AxiCorp.

Le nombre de contaminations progresse en Chine, en Inde et en Espagne. À Hong Kong, le port du masque sera obligatoire à compter de mercredi pour faire face à l'augmentation des cas et les rassemblements en public à plus de deux seront interdits. Par ailleurs, les différends diplomatiques entre les deux premières puissances économiques mondiales restaient un sujet d'inquiétude : la Chine a "pris possession" lundi 27 jullet du consulat des États-Unis à Chengdu (Sud-Ouest), trois jours après l'annonce de sa fermeture par Pékin en représailles à une mesure similaire prise par Washington à l'encontre du consulat de Chine à Houston (Sud des États-Unis).

Dans ce contexte, difficile d'attirer les investisseurs vers les actifs jugés plus risqués même si ceux-ci ont pu recevoir lundi 27 jullet l'appui d'une amélioration du moral des entrepreneurs allemands en juillet, alors que l'économie allemande se relevait progressivement. En cours de séance, les intervenants du marché suivront également lundi 27 juillet la présentation d'un nouveau plan de soutien à l'activité économique américaine, sur lequel démocrates et républicains débattent depuis des semaines. Les commandes de biens durables en juin aux États-Unis seront aussi publiées dans l'après-midi.

Enfin, les investisseurs attendent la réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) mardi 28 juillet et mercredi 29 juillet en pleine résurgence de la pandémie de COVID-19 qui a contraint une large partie du pays à refermer ses commerces et renouer avec des mesures de confinement.

Le voyage sous pression

Côté valeurs, le secteur des voyages était sous pression après la décision du Royaume-Uni d'imposer une quatorzaine à l'isolement aux passagers arrivant d'Espagne tandis que la Norvège a de nouveau imposé des restrictions sur les voyages vers l'Espagne. Accor (-2,52% à 22,05 euros) accusait la plus forte baisse au sein du CAC 40. Dans son sillage, Compagnie des Alpes perdait 3,90% à 15,28 euros.

Le transport aérien subissait également de sérieuses pertes : Air France- KLM s'enfonçait de 4,39% à 3,81 euros et Airbus de 1,56% à 62,93 euros. Faurecia, qui a plongé dans le rouge au premier semestre, remontait la pente après de lourdes pertes à l'ouverture (-0,81% à 34,47 euros). Atos reculait de 1,04% à 74,22 euros, après avoir vu ses ventes s'effriter de 2,8% au premier semestre tout en doublant son bénéfice net.

Parmi les valeurs dans le vert, Total avançait de 0,80% à 32,91 euros après avoir conclu un accord avec la société britannique Prax pour lui céder sa raffinerie de Lindsey au Royaume-Uni. Edenred progressait de 0,79% à 43,64 euros. Le groupe s'est fixé un objectif d'Ebitda compris "entre 540 et 610 millions d'euros" cette année, annonce-t-il, tablant sur une "poursuite de la reprise progressive en Europe".


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top