La Bourse de Paris finit sur un léger rebond une semaine rouge

La Bourse de Paris a clôturé en hausse vendredi 12 juin (+0,49%), un rebond qui n'efface pas les pertes d'une semaine marquée par des prises de bénéfice et un regain d'incertitudes concernant la reprise économique.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a gagné 23,66 points à 4.839,26 points dans un volume d'échanges modéré de 4,6 milliards d'euros. La veille, il avait dégringolé de 4,71%.

Sur la semaine, la perte est de 358,71 points soit 6,90%.

La cote parisienne a démarré dans le rouge avant s'installer dans le vert pendant la matinée, gagnant jusqu'à plus de 2%. Elle s'est ensuite tassée après l'ouverture des marchés américains, faisant même de brèves incursions en dessous de zéro quelques minutes avant la fin de la séance.

"La hausse est timide par rapport à la baisse de la veille. Les investisseurs n'ont pas voulu prendre de risque avant la clôture de New-York et ont laissé passer la séance", estime Waldemar Brun-Theremin, gérant à Turgot Asset Management.

"Le rebond depuis les plus bas de la mi-mars a été fort et s'est accéléré de façon violente les trois semaines précédentes. Après une envolée comme celle-là, il est tentant de prendre des bénéfices", explique Brun-Theremin.

L'optimisme des dernières semaines a été douché par les prévisions au sujet de l'économie mondiale par la Banque mondiale lundi 8 juin, l'OCDE puis par la Fed mercredi 10 juin, qui ont toutes souligné que le chemin vers la reprise est encore long, sans que la Fed n'annonce de nouvelle mesure.

L'économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath, a abondé vendredi 12 juin, déclarant que l'économie mondiale semble se remettre plus lentement que prévu de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19 et aura des séquelles persistantes.

Des inquiétudes ont également resurgi à propos de la situation sanitaire, alors que la pandémie de COVID-19 a fait au moins 421.691 morts dans le monde, selon un comptage de l'AFP.

La hausse du nombre de cas dans plusieurs États américains après la réouverture de leur économie suscite également de nombreuses interrogations.

Du côté des valeurs, les cycliques, les plus sensibles à la conjoncture, qui avaient profité de la remontée des indices la semaine dernière, sont repartis à la hausse.

Les automobiles ont tiré le CAC vers le haut, à commencer par Peugeot, qui a bondi de 4,18% à 13,47 euros. Renault a gagné pour sa part 3,04% à 22 euros.

Les foncières sont aussi à la hausse, avec Klépierre qui a gagné 4,54% à 18,41 euros et Unibail-Rodamco-Westfield qui est monté de 4,67% à 57,34 euros.

Airbus, qui gagnait plus de 5% à la mi-journée a terminé en baisse de 0,16% à 66,95 euros. Son patron a prévenu dans le Financial Times que l'avionneur risquait de supprimer davantage d'emplois au Royaume-Uni qu'en France ou en Allemagne faute de prolongation par Londres du dispositif de chômage partiel au-delà du mois d'octobre.

AFP/VNA/CVN

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