La Bourse de Paris finit étale après une semaine agitée

La Bourse de Paris a fini quasi stable vendredi 10 janvier (-0,09%) après un rapport mensuel sur l'emploi américain plutôt médiocre, clôturant une semaine agitée par un épisode de tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a cédé 5,44 points à 6.037,11 points, dans un volume d'échanges faible de 2,8 milliards d'euros. La veille, il avait clôturé en petite progression de 0,19%.

Au cours de la semaine écoulée, l'indice s'est replié de 0,12%. Depuis le début de l'année, ses gains s'élèvent à 0,99%.

"Il n'y a pas eu de gros événement. Le marché sans volume a regardé le rapport sur l'emploi américain", dans une certaine indifférence, observe Yann Azuelos, gestionnaire de portefeuille pour Mirabaud France.

Le marché du travail s'est essoufflé en décembre aux États-Unis avec un nombre de créations d'emplois et une hausse des salaires décevants. Mais à 3,5%, le taux de chômage est resté à son plus bas niveau en 50 ans.

Dans l'ensemble, "la semaine a été positive avec des marchés américains tirés par la valeur Apple et l'Europe tirée par Francfort", résume l'expert interrogé par l'AFP.

En quelques jours seulement, les tensions entre l'Iran et les États-Unis sont passées au second plan, tout en restant une source d'attention pour les investisseurs qui surveillent notamment les derniers développements au sujet du crash d'un avion près de Téhéran.

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a estimé vendredi 10 janvier qu'il n'y avait "aucune raison de ne pas croire" les informations de plusieurs pays occidentaux selon lesquelles le crash du Boeing ukrainien pouvait être dû à un tir accidentel de missile antiaérien iranien, une thèse qu'écarte catégoriquement l'Iran.

Les États-Unis ont aussi détaillé les nouvelles sanctions annoncées contre l'Iran, qui visent les plus grands fabricants d'acier, d'aluminium, de cuivre et de fer du pays.

Les investisseurs ont "tourné la page du récent épisode de crise au Moyen-Orient" mais s'attendent "à ce que les tensions géopolitiques reviennent alimenter un peu de volatilité sur les marchés en 2020", estime M. Azuelos.

Par ailleurs, les acteurs de marché attendent la teneur de l'accord commercial préliminaire entre Washington et Pékin, qui sera rendu public dans son intégralité lors de sa signature mercredi 15 janvier à Washington.

AFP/VNA/CVN

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