La Bourse de Paris fait de nouveau grise mine

La Bourse de Paris piquait du nez dans le début des échanges vendredi 29 janvier, chutant de 1,19%, plombée de nouveau par les craintes autour de l'approvisionnement en vaccins et inquiète de tensions autour de la liquidité en Chine.

>>La Bourse de Paris inverse la tendance et rebondit de 0,93%

>>La Bourse de Paris chute de 1,57% sous l'effet de l'aversion au risque

L'indice CAC 40 reculait de 65,70 points à 5.444,82 points.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h28, l'indice CAC 40 reculait de 65,70 points à 5.444,82 points, au lendemain d'un rebond de 0,93%.
"Ce matin, c'est l'Asie qui inquiète avec des craintes de tension sur la liquidité. En effet, le taux du marché monétaire en Chine a atteint son plus haut niveau depuis près de six ans, ce qui montre que la liquidité interbancaire reste tendue même après une intervention de la banque centrale chinoise cette semaine", explique John Plassard, responsable de l’investissement chez Mirabaud.
"Une autre préoccupation est la perspective d'un déploiement plus lent des vaccins ainsi que des interruptions de la chaîne d'approvisionnement", alors que l'Union européenne a indiqué vouloir contrôler les acheminements hors de l'UE des vaccins contre le COVID qui y sont produits, relève pour sa part Michael Hewson, un analyste de CMC Markets UK.
Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca subit depuis plusieurs jours les foudres des Vingt-Sept, en raison de retards de livraisons. Il avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, expliquant ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre.
Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par ces justifications et a demandé une inspection d'une usine belge du laboratoire.
La perspective d'une reprise rapide de l'économie semble donc s'éloigner, sur fond de statistiques macroéconomiques toujours déprimées.
En France, le PIB a chuté de 8,3% en 2020, selon une première estimation publiée vendredi 29 janvier par l'Insee, toutefois moins mauvaise qu'initialement prévu, tandis que l'Espagne a vu son PIB s'effondrer de 11% en 2020.
Les banques et assurances en queue de peloton
Le retour de l'aversion au risque pénalisait les valeurs bancaires et celles des assureurs : Société générale déclinait de 2,14% à 15,43 euros, Crédit Agricole de 1,92% à 9,39% et BNP Paribas de 2,21% à 40,30 euros. Coface perdait 1,88% à 8,35 euros et Axa abandonnait 1,84% à 18,45 euros.
JCDecaux tire son épingle du jeu
Le géant français de l'affichage publicitaire progressait de 1,37% à 16,31 euros malgré la perte de près de 40% de ses revenus en 2020, qui retombent à 2 milliards d'euros à l'issue d'une année marquée par les confinements et restrictions sanitaires.

AFP/VNA/CVN

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