La Bourse de Paris en recul guidée par la prudence

La Bourse de Paris s'enfonçait dans le rouge lundi matin 15 octobre devant une multitude de facteurs d'incertitude qui incitent les investisseurs à la prudence et font chuter l'appétit pour le risque.

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La Bourse de Paris en recul guidée par la prudence.

À 09h34 (07h34 GMT), l'indice CAC 40 cédait 0,40% à 5.075,79 points. Vendredi 12 octobre, il avait fini en baisse de 0,20% à 5.095,98 points.

"Les facteurs de risques dont les tensions commerciales sino-américaines, le Brexit, le projet de budget italien et maintenant les tensions politiques entre les États-Unis et l'Arabie Saoudite vont maintenir la pression sur l'appétit pour le risque cette semaine", estime Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.

Les nouvelles du week-end pointent "le manque de progrès dans les négociations sur le Brexit, une détérioration des relations entre Ryad et Washington (...) et la perte de majorité de la CSU en Bavière", énumère de son côté Chris Weston, un analyste de Pepperstone.

En Europe, les yeux seront rivés sur l'Italie qui doit remettre dans la journée à Bruxelles son projet prévoyant un déficit public de 2,4% du PIB en 2019, en contradiction avec les attentes de la Commission européenne et des marchés.

"Les investisseurs craignent que le gouvernement italien aille sur la voie de l'affrontement pour défier la Commission européenne et imposer son projet budgétaire", souligne Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

"Solution constructive"

Autre dossier européen, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, qui participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg, a déclaré lundi 15 octobre que la signature d'un accord sur le Brexit était "essentielle" pour préserver la sécurité en Europe.

À moins de six mois de la date du divorce programmé, le 29 mars 2019, les négociations entre Londres et l'UE sont dans une impasse, butant toujours sur le sort de la frontière irlandaise après le Brexit.

Des discussions de dernière minute dimanche à Bruxelles n'ont pas suffi à débloquer les négociations tandis que le Brexit est au menu du conseil européen qui s'ouvre mercredi 17 octobre.

Dans la première économie de la zone euro, le CSU, parti conservateur et allié crucial pour Angela Merkel, a enregistré dimanche 14 octobre un camouflet électoral en Bavière, qui fragilise encore le gouvernement de la chancelière allemande.

Par ailleurs, les tensions commerciales entre Washington et Pékin, mais aussi avec les Européens, se sont amplifiées ces derniers mois, marqués par une surenchère des mesures de rétorsion.

La Chine cherche une "solution constructive" pour éviter une guerre commerciale avec les États-Unis qui serait dommageable à l'économie mondiale, a indiqué dimanche 14 octobre le gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC) Yi Gang.

La saison des résultats trimestriels des entreprises qui commence devrait donner une image plus claire des conséquences du différend commercial sur les profits.

AFP/VNA/CVN

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