La Bourse de Paris en manque de catalyseurs (-0,12%)

La Bourse de Paris a terminé sur un léger repli (-0,12%) lundi 24 juin, arrivant à court de carburant après avoir été galvanisée par les banques centrales, les investisseurs jouant par ailleurs la prudence face aux tensions géopolitiques et dans l'attente du G20.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a cédé 6,62 points à 5.521,71 points, dans un volume d'échanges modéré de 3 milliards d'euros. Vendredi, il avait fini aussi en léger repli (-0,13%). La cote parisienne a débuté en légère hausse avant de glisser en territoire négatif, sans toutefois s'éloigner beaucoup de l'équilibre. "Les marchés sont un petit peu à l'arrêt" ce lundi 24 juin, sans qu'aucune grosse tendance ne se dégage, a observé Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.

"Il n'y a plus aucun catalyseur sur le marché à court terme, ce dernier ayant déjà intégré dans ses prix la baisse de taux aux États-Unis et la politique ultra-accommodante de la BCE", a encore souligné M. Rozier. Les investisseurs se gardaient également de prendre toute position tranchée en amont de la rencontre entre les présidents américain et chinois prévue lors du sommet du G20 au Japon à la fin de la semaine, espérant qu'elle se soldera par une détente des relations commerciales entre les deux puissances.

À quelques jours de cette réunion, les États-Unis ont toutefois sanctionné cinq firmes technologiques chinoises, dans ce qui constitue un nouvel épisode de la guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin. Le ton est également monté d'un cran ce lundi 24 juin entre Washington et Téhéran, Donald Trump ayant résumé par la formule "pas d'armes nucléaires, pas de soutien au terrorisme!" les exigences des États-Unis vis-à-vis de l'Iran alors que Washington doit imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran.

Bien que la nature des nouvelles mesures américaines contre la République islamique n'ait pas encore été révélée, l'Iran a dit prendre "au sérieux toutes (nouvelles) sanctions", et les considérer comme "un acte hostile", tout en estimant qu'elles "n'auront aucun résultat". Donald Trump aurait aussi, selon la presse américaine, ordonné des représailles sous forme de cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens. Mais Téhéran a assuré lundi n'avoir subi aucun dégât à la suite de telles "cyberattaques". Côté statistiques, le moral des entrepreneurs allemands a atteint en juin son plus bas niveau depuis novembre 2014, reculant légèrement après avoir fléchi en mai, selon le baromètre Ifo publié lundi 24 juin.

Alstom en forme

Thales s'est adjugé 0,75% à 107,50 euros pour son entrée au sein de l'indice CAC 40, à la place de Valeo (+0,41% à 26,71 euros). Alstom a progressé de 2,34% à 42,37 euros, le marché saluant la présentation de ses objectifs financiers pour les trois prochains exercices. Carrefour a grappillé 0,21% à 17,04 euros après l'annonce de la cession de 80% de ses activités en Chine au groupe chinois Suning.com pour un montant de 620 millions d'euros.

Natixis a fini en petite hausse (+0,73% à 3,43 euros). La banque a fait savoir lundi qu'elle avait anticipé l'audit de sa filiale britannique de gestion d'actifs H2O, cible d'inquiétudes concernant la liquidité de certains actifs détenus dans ses fonds. L'action OL a gagné 0,61% à 3,29 euros après que l'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas et l'Asvel de Tony Parker ont lié leur destin par une participation minoritaire d'OL Groupe dans les deux clubs de baskets détenus par le néo-retraité des parquets.


AFP/VNA/CVN

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