La Bourse de Paris débute le mois de mars du mauvais pied

La Bourse de Paris a débuté le mois de mars du mauvais pied jeudi 1er mars (-0,51%), la contre-performance de Wall Street la veille alimentant la prudence des investisseurs européens.

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À 09h30 (08h30 GMT) l'indice CAC 40 perdait 27,32 points à 5.293,17 points. La veille, il avait fini en recul de 0,44%. "La baisse de Wall Street affecte une nouvelle fois" les indices européens "mais sans excès", ont noté les analystes de Aurel BGC. "Pour cette première séance du mois, il sera intéressant de voir si Wall Street parvient à reprendre de la hauteur ou confirme le regain de nervosité observé lors des deux dernières séances", ont-ils poursuivi.

Selon les experts de Mirabaud Securities Genève, "les investisseurs retiendront leur souffle avant la nouvelle intervention du président de la Fed, Jerome Powell, devant le Sénat cette fois-ci". Très optimiste au sujet de l'économie des États-Unis, le responsable a en effet confirmé mardi 27 février à l'occasion d'une intervention devant la Chambre des représentants américaine que la Fed allait poursuivre ses hausses de taux d'intérêt graduelles, peut-être même plus rapidement qu'anticipé.

La Bourse de Paris évoluait en recul mercredi matin 28 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le même texte sera lu, mais c'est la séance de questions qui pourrait être intéressante", a également relevé Aurel BGC. Du côté des indicateurs, l'agenda est également américain avec les dépenses et revenus des ménages et les dépenses de construction en janvier ainsi que les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ou l'indice ISM d'activité dans l'industrie en février.

Avant l'ouverture des marchés européens, la Chine a toutefois publié des chiffres d'activité manufacturière en février qui ont enregistré leur plus forte croissance depuis six mois, selon l'indicateur indépendant Caixin. En matière de valeurs, Carrefour était pénalisé (-5,96% à 17,82 euros) par une perte nette de plus de 500 millions d'euros en 2017.

Europcar plongeait de 6,91% à 10,64 euros, lesté par un bénéfice net réduit de moitié en 2017, à 61 millions d'euros. Peugeot profitait à l'inverse (+3,98% à 19,36 euros) d'un bénéfice net "record" à 1,9 milliard d'euros pour 2017, en hausse de 11,5%, malgré le rachat d'Opel l'été dernier qui a pesé sur la rentabilité.

Essilor gagnait 1,11% à 109,05 euros alors que le numéro un mondial des verres ophtalmiques a publié des résultats annuels 2017 conformes à ses objectifs, grâce à un quatrième trimestre dynamique, et espère désormais finaliser son union avec l'italien Luxottica d'ici la fin du premier semestre 2018.

Direct Energie reculait de 2,92% à 35,90 euros. Le producteur et fournisseur alternatif d'électricité et de gaz Direct Energie a vu son chiffre d'affaires progresser l'an dernier mais a raté son objectif en raison d'une météo clémente. Eiffage montait de 2,09% à 90,96 euros, bénéficiant d'un bénéfice net en hausse de 23% en 2017 à 512 millions d'euros, meilleur qu'attendu, et de la perspective de résultats "en progression" cette année.

Bonduelle s'enfonçait de 5,84% à 33,85 euros, pénalisé par l'abaissement de son objectif annuel de rentabilité même si le groupe agroalimentaire a vu son bénéfice net augmenter de 3,3% à 37,7 millions d'euros au premier semestre de son exercice décalé 2017/2018.

AFP/VNA/CVN

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