La Bourse de Paris dans le rouge, inquiète au sujet du commerce et de l'Italie

La Bourse de Paris évoluait dans le rouge mardi matin 1er octobre (-0,60%), le contexte géopolitique, marqué par le conflit commercial sino-américain et les tensions entre Bruxelles et Rome, incitant les investisseurs à la prudence.

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La Bourse de Paris reculait en début de séance.

À 09h20, l'indice CAC 40 perdait 33,15 points à 5.473,67 points. La veille, il avait fini en légère hausse de 0,24%. Dans un premier temps, l'accord de libre-échange conclu entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, annoncé dimanche 30 septembre, avait rassuré les opérateurs et contribué à soutenir les marchés financiers. "Il semble que ce soit pour l'heure un problème de moins à surveiller pour les investisseurs", a estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets. Toutefois, l'optimisme a été de courte durée.

"Le revers de la médaille, s'il y en a un, c'est que l'apparente résolution d'un problème permet d'ouvrir un nouveau front et le président Trump a adressé quelques piques à l'Union européenne ainsi qu'à la Chine hier (lundi 1er octobre) lors de sa conférence de presse", a détaillé M. Hewson. Au moment où il saluait lundi 1er octobre l'accord commercial avec le Canada et le Mexique comme "le plus important de l'histoire des États-Unis", Donald Trump s'est lancé dans une nouvelle diatribe contre la Chine, affirmant qu'il n'était pas près de reprendre le dialogue avec Pékin.

Il a également loué le bien-fondé des taxes douanières que son administration inflige déjà sur 250 milliards de dollars d'importations chinoises. Du côté de l'Europe, la géopolitique dominait également. Les ministres des Finances de la zone euro ont accentué lundi la pression sur l'Italie pour qu'elle respecte les règles budgétaires de l'UE, tandis que Rome a accusé Bruxelles de "terrorisme sur les marchés financiers". "L'inquiétude autour de l'Italie devrait inciter les investisseurs à la prudence", a observé M. Hewson.

Du côté des indicateurs, l'agenda était dégarni. Les investisseurs suivront toutefois dans l'après-midi un témoignage du vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) en charge de la régulation bancaire, Randal Quarles, devant la commission bancaire du Sénat. En fin de journée, ils prêteront également attention à un discours de Jerome Powell, président de la Fed, devant la NABE (National Association for Business Economics).

En matière de valeurs, Safran cédait 2,16% à 117,80 euros, dans la foulée de l'annonce de l'État français qui a décidé de céder 2,35% du capital du groupe aéronautique mais de rester premier actionnaire avec un peu moins de 11% du capital. Les valeurs financières, pénalisées depuis vendredi par l'annonce du futur déficit italien, évoluaient encore dans le rouge. BNP Paribas perdait 1,69% à 51,11 euros, Crédit Agricole lâchait 1,33% à 11,98 euros et Société Générale reculait de 1,39% à 36,09 euros.

Les valeurs technologiques étaient mal orientées, à l'instar de STMicroelectronics (-1,90% à 15,72 euros) et de Soitec (-1,29% à 61,00 euros). En revanche, les valeurs pétrolières parvenaient à se maintenir dans le vert, soutenu par la hausse des cours du pétrole. TechnipFMC gagnait 0,97% à 27,11 euros et Total 0,46% à 56,63 euros.


AFP/VNA/CVN

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