La Biennale de Sao Paulo mise sur la diversité des œuvres

La Biennale d'art contemporain de Sao Paulo, la deuxième au monde après Venise, a choisi pour sa 33e édition de ne pas se tenir à un fil conducteur pour privilégier la diversité des œuvres.

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Des visiteurs posent devant l'œuvre de l'Américain Sturtevant, Warhol Cow Wallpaper, à la Biennale de Sao Paulo, le 14 septembre
Photo : AFP/VNA/CVN

Intitulé "Affinités affectives", la Biennale donne cette année carte blanche à sept artistes devenus commissaires d'expositions collectives, auxquelles s'ajoutent 12 projets individuels, que le public peut contempler gratuitement jusqu'au 9 décembre.

Vidéos, photos, peintures, sculptures, installations: tous les supports sont représentés. "Nous exposons 600 œuvres de 100 artistes, donc nous croyons que chacun peut trouver une œuvre ou un projet qui le touche", explique Luciana Guimaraes, directrice de la Fondation Biennale.

Créée en 1951, la Biennale de Sao Paulo est une référence mondiale, attirant à chaque édition près d'un million de visiteurs locaux et étrangers dans la capitale économique du Brésil.

"Expérience polyphonique"

Inconditionnelle de cet événement, l'Argentine Sol Cernadas ne rate pas une édition depuis plus de dix ans. "Ce qui m'a le plus marquée pour le moment, c'est la sensation de dépouillement, même s'il y a énormément d’œuvres", déplore cette passionnée d'art contemporain qui s'est également rendue à la Biennale de Venise.

Pour elle, l'édition 2018 de Sao Paulo est trop "propre" et les organisateurs "ne se sont pas assez approprié l'espace". Même si Mme Cernadas a particulièrement apprécié des initiatives comme la création d'une liste spéciale sur la plateforme de musique en ligne Spotify, elle regrette le manque d'interactivité avec le public dans ce lieu situé au cœur du Parc Ibirapuera, le poumon vert de la mégalopole.

"Pour cette édition, j'ai décidé d'explorer une alternative au concept de thématique centralisée, qui est de mise dans les autres biennales d'art contemporain", explique l'Espagnol Gabriel Pérez-Barreiro, commissaire de cette édition.

"L'objectif est de mettre les artistes au cœur du projet, en leur donnant une vraie autonomie", insiste-t-il.

Il s'agit d'"éviter un spectacle monolithique et de s'orienter vers une expérience polyphonique".

AFP/VNA/CVN

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