JO : quatre finales sur cinq pour les "sports co", Diniz rate la dernière marche

Malgré la lourde défaite des basketteuses vendredi 6 août en demi-finale face au Japon, les sports collectifs français en salle ont réussi à placer quatre équipes sur cinq présentes à Tokyo en finales olympiques, dont les handballeuses.

>>JO-2020 : trois finales pour rejoindre en ballon l'Olympe

>>JO-2020 : les sports collectifs en étendard

>>JO-2020 : l'aviron français décroche à son tour l'or

La joie des handballeuses françaises, après leur victoire (29-27) face à la Suède, en demi-finale aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, le 6 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

Yohann Diniz a, lui, tristement terminé sa longue carrière assis sur un trottoir de Sapporo, en abandonnant peu après la mi-course de son ultime sortie, le 50 km marche. Malgré ce revers des basketteuses (87-71), qui joueront tout de même pour la médaille de bronze contre la Serbie samedi, le résultat d'ensemble des "sports co" reste au-delà des espérances.

Car un peu plus tôt, les handballeuses avaient rejoint les trois équipes masculines, qualifiées de la veille, en venant à bout de la Suède (29-27). "C'est extraordinaire de se dire qu'une nouvelle fois, on retourne en finale olympique. Je mesure tout le chemin parcouru et le privilège d'être là. C'est beaucoup d'émotion", s'est réjoui Allison Pineau, qui faisait déjà partie de l'équipe médaillée d'argent à Rio.

Et puisqu'on ne connait pas encore la couleur de la médaille des handballeuses, ce vendredi est donc la première journée sans médaille dans le camp français depuis le jour 1 de ces JO, le 24 juillet. Le compteur est de 27 médailles, dont 7 en or, et il y a en aura au moins 4 de plus ce week-end avec les finales de basket (messieurs), hand (messieurs et dames) et volley (messieurs). Reste à savoir la couleur (or ou argent).

"L'olympiade de trop"

Diniz s'est retrouvé bien loin du podium. Champion du monde en 2017 et recordman du monde depuis 2014, Diniz n'aura donc jamais brillé aux JO malgré quatre participations et toujours beaucoup d'ambition (abandon en 2008 et 2020, disqualification en 2012, 8e en 2016).

Le Français Yohann Diniz lors du 50 km marche, où il finalement abandonné, le 6 août à Sapporo
Photo : AFP/VNA/CVN

"C'était la compétition de trop, l'olympiade de trop", a estimé Diniz peu après son abandon dans cette course - comme toutes celles de marches et les marathons - délocalisée à 1000 km au nord de Tokyo pour éviter la chaleur de la capitale japonaise. Mais à 05h30 du matin, le départ a été donné à Sapporo sous 26 degrés et près de 85% d'humidité !

"J'ai vite senti que j'étais fatigué. Physiquement, mon corps ne répondait pas", a résumé Diniz, qui arrête sa carrière en même temps que cette épreuve au très long cours qui disparaît du programme olympique. Pour l'histoire, le dernier champion olympique s'appelle Dawid Tomala et il est Polonais. Après le fiasco Diniz, l'athlétisme s'est tout de même offert un festival d'exploits.

10e médaille pour Felix

La légende américaine Allyson Felix, qui dispute ses 5es JO à 35 ans, est devenue l'athlète féminine la plus médaillée de l'histoire des Jeux, avec un 10e podium, en prenant au courage la 3e place du 400 m. La Californienne, également seule athlète de l'histoire à avoir remporté six médailles d'or olympiques, a seulement été devancée par la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo, déjà sacrée à Rio, et la Dominicaine Marileidy Paulino.

L'Américaine Allyson Felix, médaillée de bronze au 400 m, le 6 août 2021 aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Photo : AFP/VNA/CVN

De son côté, la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a réussi le triplé 100-200-4x100 m en s'imposant avec ses compatriotes du relais alors qu'elle avait déjà empoché les deux courses individuelles dans la semaine. Son total olympique compte même 5 ors, en ajoutant l'or sur 100 m et 200 m de Rio. En fin de soirée, c'est l'Italien Lamont Marcell Jacobs, champion olympique du 100 m, qui a encore stupéfié. Avec ses compatatriotes, il a emmené l'Italie au titre dans le relais 4x100 m.

En revanche, la Néerlandaise Sifan Hassan a échoué dans son rendez-vous avec l'histoire. Elle envisageait très sérieusement un triplé 1.500, 5.000 m et 10.000 m. En début de semaine, elle avait rempli le premier contrat en remportant le 5.000 m mais a manqué de vitesse sur la fin de son 1.500 m en finissant troisième et loin de la Kényane Faith Kipyegon. Il lui reste le 10.000 m samedi 7 août.

En pentathlon, les Françaises avaient raté leur premier journée, et notamment Elodie Clouvel (24e), pourtant en argent à Rio. La seconde journée, qui s'est conclu par la spectaculaire dernière épreuve qui, sur le principe du biathlon, mêle course à pied et tir, a permis une remontée, mais loin du podium puisque Clouvel se classe finalement 6e.

L'affaire de la Bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, cette athlète menacée d'être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays pendant les JO et réfugiée en Pologne depuis jeudi, a connu un nouvel épisode vendredi 6 août. Les accréditations olympiques de deux entraîneurs de la délégation bélarusse, Artur Shimak et Youri Maisevich, ont été retirées pour leur rôle dans cette affaire.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top