JO-2020 : Titmus détrône Ledecky, Dressel en or dès le 4x100m nage libre

Un duel haletant, et le début d'une razzia : la jeune Australienne Ariarne Titmus a chipé lundi 26 juillet l'or olympique du 400m à la reine américaine Katie Ledecky, alors que la star du sprint Caeleb Dressel a empoché, dès son entrée en lice avec le relais 4x100m américain, le premier des six titres qu'il vise à Tokyo.

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L'Australienne Ariarne Titmus médaillée d'or sur 400m nage libre aux Jeux de Tokyo, le 26 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Côté français, Marie Wattel a fini 6e (56.27) du 100m papillon, remporté par la Canadienne Margaret MacNeil (55.59), estimant avoir "beaucoup appris" de sa première finale olympique, à 24 ans, en vue des JO-2024 de Paris.

"Aujourd'hui, j'ai envie de rêver, j'ai envie de croire que je peux faire 55 secondes. Sur mes chaussures de bassin, il y a Tokyo écrit d'un côté, et de l'autre, il y a Paris", explique la récente championne d'Europe de la distance.

Les sprinteurs du 4x100m ont récupéré Florent Manaudou pour la première fois depuis l'argent décroché lors des JO-2016, mais ont eux aussi terminé sixièmes, loin des intouchables Américains.

"C’est mitigé, on veut toujours faire mieux, et la finale était vachement ouverte", constate Clément Mignon, alors que les Français tenaient encore la deuxième place à mi-distance.

Mais après la difficile transition qui a suivi les JO de Rio, "en quatre ou six mois, on a recréé une dynamique plus que correcte. Ça a mis plus de temps que prévu pour qu’il y ait une nouvelle vague, ce nouveau relais est à son balbutiement et ça ne peut qu'aller mieux", relativise le nageur de Marseille.

Titmus en chasse

Des quatre finales du matin, le sommet a été l'affrontement somptueux sur 400m entre Ariarne Titmus, 20 ans, et Katie Ledecky, quintuple championne olympique à seulement 24 ans.

Moins bien partie, Titmus a sonné la révolte aux 250m, recollant d'une accélération brutale avant de chatouiller le record du monde (3:56.46) pour s'imposer en 3:56.69, devant Ledecky (3:57.36) et la Chinoise Bingjie Li (4:01.08).

"Honnêtement, je m'attendais à être plus nerveuse", constatait l'Australienne après une accolade chaleureuse avec sa rivale américaine. "Je l'ai remerciée (...) Si je n'avais pas quelqu'un comme elle à chasser, clairement je ne nagerais pas comme ça".

Déjà battue par Titmus lors des Mondiaux-2019 sur la même distance, Ledecky s'est consolée de sa première défaite dans une finale olympique en se réjouissant de son "meilleur temps depuis cinq ans" sur 400m, assurant que "ça (la) booste en terme de confiance".

La marathonienne des bassins a d'ailleurs remporté dans la soirée les séries du 200m (1:55.28), Titmus se contentant du 3e chrono (1:55.88), puis celles du 1.500m (15:35.35), distance qui fait ses débuts olympiques et dont elle est la grandissime favorite. Elle doit aussi disputer le 4x200m et le 800m.

Dressel ouvre son compteur

L'Américain Caeleb Dressel prend son relais dans la finale du 4x100m nage libre aux Jeux de Tokyo, le 26 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Venu à Tokyo avec un programme tout aussi copieux, son compatriote Caeleb Dressel s'est lui adjugé l'or dès son premier plongeon : ménagé en séries dimanche 25 juillet, il a remporté le relais 4x100m en lançant Blake Pieroni, Bowen Becker et Zach Apple.

Déjà champions olympiques à Rio, les Américains se sont imposés en 3 min 8 sec 97, jamais inquiétés par les Italiens (3:10.11) et les Australiens (3:10.22).

Titré uniquement en relais aux JO-2016 et treize fois champion du monde depuis, Dressel vise encore les titres du 100m, 100m papillon et 50m, et ceux des 4x100m 4 nages et 4x100m 4 nages mixte.

Le Britannique Adam Peaty, 26 ans, a de son côté remporté un deuxième titre olympique consécutif sur 100m brasse, confirmant sa suprématie sur la distance.

En tête de bout en bout durant l'épreuve remportée en 57.37, Peaty a devancé le Néerlandais Arno Kamminga (58.00) et l'Italien Nicolo Martinenghi (58.33), pour le premier podium 100% européen de la natation cette année, signe de la singularité de la brasse.

"Il ne s'agit pas de savoir qui est le meilleur toute l'année, mais qui est le meilleur le jour même", a-t-il souligné auprès de la BBC, exténué et ému, remerciant sa compagne artiste et son petit garçon.

AFP/VNA/CVN

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