Jim Mattis au Pakistan en période de froid bilatéral

Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, est arrivé lundi 4 décembre au Pakistan.

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Le secrétaire américai à la Défense, Jim Mattis, le 30 novembre au Pentagone, à Washington.

La première visite de Jim Mattis au Pakistan en tant que secrétaire à la Défense survient au moment où les États-Unis poussent depuis des mois Islamabad à combattre les groupes insurgés installés sur son sol.

"La première chose que je ferai sera d'être à l'écoute. (...) Mon but est de trouver un terrain d'entente", a déclaré Jim Mattis à un groupe de journalistes depuis son avion, qui a atterri vers 12h30 (4h30 GMT) à Rawalpindi, ville-garnison accolée à Islamabad.

Le secrétaire américain doit notamment rencontrer le Premier ministre pakistanais Shahid Khaqan Abbasi et le très puissant commandant des armées, le général Qamar Javed Bajwa.

Fin novembre, les relations diplomatiques entre les deux pays alliés depuis la guerre froide ont connu une grave crise après la libération par la justice pakistanaise de Hafiz Saeed, l'un des responsables présumés des attentats de Bombay.

"Si le Pakistan ne prend pas les mesures légales pour arrêter Saeed et l'inculper pour ses crimes, son inaction aura des répercussions sur les relations bilatérales et la réputation du Pakistan dans le monde", avait mis en garde la Maison Blanche dans un communiqué.

Hafiz Saeed, soupçonné d'être le cerveau des attentats de Bombay en 2008, s'adresse aux médias après sa libération, le 22 novembre à Lahore.
Photo : AFP/VNA/CVN

Hafiz Saeed, qui dirige le groupe Jamaat-ud-Dawa (JuD), considéré comme terroriste par l'ONU, est spécifiquement désigné comme "terroriste international" par les États-Unis, qui ont offert en 2012 une récompense de 10 millions de dollars pour toute information pouvant conduire à l'arrêter ou à le traduire en justice.

La décision de libérer Saeed est survenue peu avant la signature par l'armée d'un accord avec un groupe islamiste qui avait bloqué trois semaines durant la principale porte d'entrée à Islamabad.

Cet accord a conduit à la démission du ministre de la Justice, qu'exigeaient les manifestants, soulignant la faiblesse de pouvoir face aux groupes religieux.

Fin octobre, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson avait effectué une brève visite au Pakistan, où il avait été accueilli fraîchement.


AFP/VNA/CVN

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