ONU
Il faut réduire les risques de catastrophe en construisant un monde plus sûr et plus résilient

"Pour relever les multiples défis du XXIe siècle et préserver la vie, la santé et les moyens de subsistance de tous, nous devons réduire les risques systémiques". C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son message à l’occasion de la Journée internationale des risques de catastrophe, célébrée le 13 octobre.

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Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, examine les dégâts causés à Barbuda par deux ouragans de catégorie 5 qui ont balayé les Caraïbes en septembre 2017.
Photo : AFP/VNA/CVN

"La mauvaise gouvernance, la pauvreté croissante, la perte de biodiversité, l'effondrement des écosystèmes et l'urbanisation rapide non planifiée sont autant de facteurs interdépendants de risques de catastrophe", a affirmé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un message vidéo diffusé à l'occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, qui est observée le 13 octobre.

"Si l'on n'y remédie pas, ils aggravent l'intensité et la fréquence des catastrophes et augmentent les besoins en aide humanitaire. Et ils font obstacle à notre effort mondial pour vaincre la COVID-19, nous adapter au changement climatique et mieux construire l'avenir", a-t-il averti.

Un simple avertissement 24 heures à l'avance d'une tempête ou d'une vague de chaleur pourrait réduire de 30 % les dégâts qui en découlent. Cependant, de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire ne disposent pas de systèmes d'alerte précoce adéquats. Et lorsque la catastrophe frappe, la faiblesse des systèmes de santé et des infrastructures les rend encore plus vulnérables. Des décennies de progrès en matière de développement peuvent être réduites à néant en un instant, a-t-il ajouté.

Une réduction efficace des risques repose sur la coopération internationale et la solidarité mondiale. Il s'agit de garantir un accès juste et équitable aux vaccins pour tous, partout, d'augmenter considérablement le financement et le soutien à l'adaptation au changement climatique et au renforcement de la résilience, et de mettre en œuvre le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, a lancé M. Guterres.

Le renforcement de la résilience face au changement climatique et la réduction des risques de catastrophe et des pertes sont essentiels pour sauver des vies et des moyens de subsistance, éradiquer la pauvreté et la faim et atteindre les Objectifs de développement durable. Pour les petits États insulaires en développement, c'est une question de survie dans un contexte de réchauffement des océans, de montée des eaux et d'intensification des tempêtes, a-t-il souligné et d'ajouter : "En cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, engageons-nous à coopérer pour construire un monde plus sûr et plus résilient".


ONU-Xinhua/VNA/CVN

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