Hanoï s’oriente vers une économie fermière durable

Les fermes de la capitale enregistrent un chiffre d’affaires annuel d’environ 5.000 milliards de dôngs, emploient plus de 11.000 travailleurs. Cependant, leur développement durable demeure un enjeu pour le secteur agricole municipal.

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Dans un potager bio à Thuong Tin, en banlieue de Hanoï.

Parallèlement au développement général du pays, l’économie fermière de Hanoï s’est développée ces derniers temps tant en quantité qu’en qualité. Environ 5.000 milliards de dôngs de chiffres d’affaires sont réalisés chaque année, plus de 11.000 emplois ont été créés.

Selon le Service de l’agriculture et du développement rural de Hanoï, la ville compte près de 3.000 fermes, dont plus de 2.000 d’élevage, 198 d’aquaculture,

184 de culture et une exploitation sylvicole, s’étendant sur une superficie totale de 4.360 ha.

Parmi elles, plus de 130 sont spécialisées dans l’agriculture high-tech dont 18 localisées dans le district de Mê Linh, 17 à Gia Lâm, 14 à Thuong Tin, 10 à Thanh Oai…

Pour un soutien accru de la ville

Ces exploitations reçoivent chaque année des aides du secteur agricole municipal en termes de formation et d’échanges d’expériences sur la production et la transformation ainsi que l’application de nouvelles techniques. Elles bénéficient aussi d’assistances financières pour la présentation et l’exposition de leurs produits agricoles. Ainsi, les fermes présentent une efficacité considérable dans l’économie de Hanoï.

Cependant, elles doivent faire face aux difficultés d’accès à des prêts bancaires, des marchés ou encore de disponibilité foncière. Dans certaines localités, l’urbanisation galopante est telle qu’elle entraîne une forte diminution des terres arables.

En particulier, les paysans ont vraiment du mal à rechercher des débouchés pour leurs produits. Bien que Hanoï mette en œuvre de nombreux programmes de promotion des produits agricoles par le biais de multiples foires et expositions, leur écoulement reste difficile, particulièrement l’accès au réseau de grande distribution.

De plus, des exploitations agricoles pratiquent individuellement la culture et la production, selon un modèle familial qui ne répond ainsi pas ou peu aux besoins du marché. La qualité n’est donc pas assurée, et leur écoulement, difficile. C’est la raison pour laquelle les fermes nécessitent davantage de soutien de la ville sur les plans matériel, technique et financier en vue d’un développement stable et durable pour augmenter les revenus des populations rurales.

Texte et photo : My Anh - VNA/CVN

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