Grèce : nomination d'une Première ministre par intérim

Le coup d'envoi pour des élections législatives anticipées en Grèce a été donné le 27 août avec la nomination d'une nouvelle Première ministre par intérim, Vassiliki Thanou, pour diriger le pays jusqu'au scrutin, prévu à priori le 20 septembre.

>>Le Premier ministre grec annonce sa démission

Première femme en Grèce à occuper le poste, Vassiliki Thanou, présidente de la Cour suprême, doit assurer ces fonctions jusqu'à la date du déroulement du scrutin, qui sera définitivement annoncée très prochainement.

Le Premier ministre sortant, Alexis Tsipras, et la nouvelle Première ministre par intérim, Vassiliki Thanou, le 25 août à Athènes

Âgée de 65 ans, Vassiliki Thanou avait déjà été la première femme présidente de l'union des magistrats et des procureurs avant de devenir présidente de la Cour suprême.

Tout de blanc vêtu, cette blonde élégante a prêté serment vers 17h00 GMT lors d'une brève cérémonie au siège de la présidence de la République, en présence notamment des hauts dirigeants de l'Église orthodoxe.

Le nouveau gouvernement par intérim sera nommé le 28 août, ont annoncé un peu plus tôt les services du Président de la République, Prokopis Pavlopoulos.

Mme Thanou, diplômée de l'université française de la Sorbonne, s'était fait remarquer en février en adressant au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, une lettre dans laquelle elle assurait que les dures mesures d'austérité prises par la Grèce depuis cinq ans "ont échoué puisque la récession continue et que les riches continuent de pratiquer l'évasion fiscale".

Cette politique annihile le peuple grec, avait-elle ajouté.

Sa nomination intervient une semaine après la démission du Premier ministre Alexis Tsipras, dirigeant de la Gauche radicale Syriza, qui a quitté son poste en espérant consolider sa majorité au parlement.

Alexis Tsipras souhaiterait, selon les médias, le déroulement des élections le plus tôt possible, soit le 20 septembre.

Mais les partis d'opposition, surtout la droite de la Nouvelle-Démocratie et le tout récent parti de L'Unité populaire, formé par des dissidents du Syriza et dirigé par l'eurosceptique Panagiotis Lafazanis, voudraient le 27 septembre pour pouvoir bénéficier d'une campagne électorale légèrement plus longue.

Selon la Constitution, les élections doivent avoir lieu dans une période d'un mois après la dissolution du parlement.

Il s'agit des quatrièmes législatives organisées en trois ans en Grèce, un pays de la zone euro qui n'arrive pas à sortir de la crise de la dette.

AFP/VNA/CVN

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